Haïti est l’un des pays les plus vulnérables en matière de catastrophes naturelles dans la région caribéenne.
Avec des failles sismiques hyper actives, des inondations fréquentes, des sécheresses récurrentes, éboulement de terrain et position privilégiée sur la trajectoire cyclonique de la Caraïbe.
Malgré tout, Haïti ne dispose pas une vraie politique de sécurité environnementale et réponses d’urgence.
Chaque année , les cyclones sont attendues en Haïti comme un moyen pour les autorités centrales et locales de tirer des avantages des désastres.
On peut voir , chaque 1er Juin , la Direction de la Protection Civile et le Gouvernement présentent en symbiose des conférences pour annoncer la saison cyclonique. Pourtant, jamais des campagnes de sensibilisation, de simulations et formation en GRD dans les écoles, dans les institutions publiques et dans les communautés pour renforcer la résilience de la population sur les risques et désastres.
Cette année 2023, la situation est plus compliquée , non seulement on a déjà annoncé près de 12 cyclones majeurs qui peuvent être transformés en ouragans, mais le climat d’insécurité générale du pays avec les gangs armés qui contrôlent toutes les régions du pays et assiègent complètement la région métropolitaine de Port-au-Prince au niveau de Martissant, au Bicentenaire , à Croix des bouquets, à Pétion Ville et à l’entrée Nord de la Capitale , zone Canaan.
Haïti, entre les Cyclones des Gangs armés et les Cyclones tropicaux , la population est exposée à la mort à toutes les heures et à tous les moments.
Cette fois-ci , il n’y pas de quoi à l’Ing. Claude Prepty de dire au peuple haïtien " Se pare pou nou pare". Parce que le pays est foutu avec des dirigeants fous et séniles.
Ulysse Jean Chenet avec Smith PRINVIL
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