Plus de quinze mois après cet engagement qui ressemblait à un engagement sincère, il n’y a que deux organisations syndicales qui ont conclu une entente de principe qui a fait (la FAE) ou qui fait (la FTQ) l’objet d’une consultation auprès des membres affiliés. Depuis hier soir, il y a un troisième groupe qui a finalisé une entente de principe : le SPGQ. Ce projet d’entente doit être soumis à une instance de déléguéEs qui elle décidera si le processus de consultation des 21 000 professionnelLEs de la fonction publique sera ensuite déclenché. Deux autres groupes ont en poche une entente sectorielle (la FIQ et la FSE-CSQ). Pour les autres groupes, il faut croire que les négociatrices et les négociateurs du Secrétariat du Conseil du trésor semblent considérer que le fruit n’est pas encore mûr pour achever quoi que ce soit avec celles et ceux que les ministres du gouvernement appellent « nos anges gardiens ».
Résultat : après les journées de grèves effectuées par de nombreux syndicats du secteur de l’éducation, c’est au tour des organisations de la santé et des services sociaux d’effectuer des arrêts de travail. L’Alliance du personnel de la santé et des services sociaux (60 000 salariéEs syndiquéEs) exerce en ce moment un premier débrayage de deux journées de grève (7 et 8 juin) et nous en annonce un prochain pour les 21 et 22 juin. Lors du début de la prochaine saison estivale, les membres de la FSSS-CSN concernés par la présente négociation (110 000 salariéEs syndiquéEs) effectueront eux aussi un arrêt de travail de 2 jours (les 21 et 22 juin également).
Voilà où nous mènent les promesses d’un gouvernement aux sincérités successives et aux engagements qui ne sont que du vent.
Yvan Perrier
8 juin 2021
8h30
yvan_perrier@hotmail.com
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