En plus de favoriser l’émergence de virus, la consommation massive d’animaux soulève des enjeux éthiques et environnementaux dorénavant incontournables.
La BD Comment (et pourquoi) je suis devenue végane, d’Eve Marie Gingras, paraîtra en librairie le 4 août prochain (une semaine avant la journée J’achète un livre québécois !, le 12 août).
À propos du livre
Alors qu’elle prépare machinalement un repas et qu’elle manipule du boeuf haché, la narratrice se heurte à une contradiction fondamentale : elle, pourtant si empathique, s’apprête à consommer un être doué de sensibilité, qui a souffert toute sa vie pour lui procurer quelques instants de saveur. C’est le point de départ pour elle d’une série de réflexions engageantes sur notre rapport à l’animal, mais aussi sur les problèmes environnementaux que posent la consommation de viande. Faisant appel à différentes sources pour mener ses recherches (témoignages, articles, livres, etc.), la narratrice se questionne ainsi sur le bien-être et le droit animal, l’antispécisme, le lien avec le féminisme et la dissonance cognitive, un mécanisme par lequel nous faisons souvent l’impasse sur les conditions de production de notre nourriture et de nos objets.
Au cours de ses recherches, elle découvrira peu à peu les nombreux problèmes éthiques que soulève la consommation de viande, d’oeufs, de lait, de cuir, de fourrure et de foie gras : déchiquetage systématique des poussins mâles, gavage, entassement, coupure du bec des poules, castration, marquage au fer rouge... Pour reformuler la citation de Linda McCartney, si les murs des couvoirs et des abattoirs étaient en verre, tout le monde serait végane... D’autant plus que l’élevage intensif qu’impose le régime alimentaire moyen des pays occidentaux produit une part importante des gaz à effet de serre, accentue la déforestation et nécessite une quantité d’eau phénoménale. C’est d’ailleurs en réaction à ces problèmes que de plus en plus de personnes décident de devenir véganes : en 2018, l’Université Dalhousie évaluait à plus de 800 000 le nombre de véganes au Canada alors que la revue The Economist a décrété l’année 2019 comme étant celle du véganisme...
À travers un argumentaire rafraîchissant qui anticipe toute critique, et sans aucun ton moralisateur, Comment (et pourquoi) je suis devenue végane s’adresse à toute personne préoccupée par les conséquences de ses choix alimentaires, curieuse d’en comprendre plus précisément les enjeux et soucieuse d’adopter des comportements plus cohérents avec ses valeurs éthiques. Même les plus sceptiques et les non-véganes trouveront dans les dessins et le cheminement
d’Eve Marie Gingras matière à réflexion et, qui sait, à changement.
À propos de l’autrice
Diplômée en arts visuels à l’Université du Québec à Montréal, Eve Marie Gingras travaille comme massothérapeute depuis plus de dix ans. Son intérêt pour l’éthique et son amour des animaux, associés à un besoin de se sentir utile, l’ont ramenée derrière la table à dessin. Comment (et pourquoi) je suis devenue végane est sa première bande dessinée.
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