Le Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement
(RNCREQ) a dévoilé ce matin la « Vitrine du Québec sans pétrole ». À l’aube d’une nouvelle stratégie énergétique, le RNCREQ démontre ainsi qu’il est non seulement souhaitable mais aussi possible pour la population québécoise de réduire sa dépendance au pétrole.
« Le pétrole est une énergie non renouvelable, polluante et de plus en plus chère, rappelle Philippe Bourke, directeur général du RNCREQ. Le Québec en est dépendant à 38 % dans sa consommation d’énergie primaire. Pourtant, nous avons la chance de posséder des sources d’énergie propres et renouvelables pour le remplacer, ainsi que des technologies et un savoir-faire considérables en matière d’économie d’énergie, d’efficacité et de substitution énergétiques. »
Des Québécois et des Québécoises s’activent déjà pour réduire cette dépendance au pétrole, conscients des bénéfices sur les plans du développement régional, de l’économie et de l’environnement.
L’électrification des transports, la mise en place de mesures d’efficacité énergétique ou le chauffage par la biométhanisation sont autant de façons pour eux de devenir pétrolibres.
La « Vitrine du Québec sans pétrole » (www.quebecsanspetrole.com) met ainsi en valeur des réalisations à travers toutes les régions dans les domaines aussi variés que l’agriculture, le transport des personnes et des
marchandises, le chauffage des bâtiments, l’aménagement du territoire, l’urbanisme et l’industrie. Une carte interactive permet de parcourir le Québec sans pétrole par région ou par thème. Pour chaque réalisation, une fiche quantifie les économies d’énergie et la réduction de GES qui en découlent, ainsi que ses autres bénéfices sociaux et environnementaux. La Vitrine propose également de la documentation relative à la réduction de la consommation de pétrole ainsi que des outils (guides pratiques, programmes de subventions et de financement, etc.) à destination de ceux qui souhaiteraient passer à l’action.