« Par le passé, la population a réussi à bloquer des projets polluants et illégitimes. Les mouvements environnementaux et citoyens ont renversé les orientations de Jean Charest, que ce soit au sujet de la centrale thermique du Suroît, du projet Rabaska ou de l’exploitation des gaz de schiste. Récemment, l’opposition citoyenne a fait dérailler le projet de port pétrolier dans le berceau des bélugas à Cacouna et le processus d’approbation de l’oléoduc TransCanada. Cette culture de résistance, nous l’avons en nous ! » assure Manon Massé.
Les citoyennes et les citoyens du Québec ne se laisseront pas aussi facilement imposer les dispositions rétrogrades de la nouvelle Loi sur les hydrocarbures. Dès aujourd’hui, les comités locaux vont s’organiser pour empêcher toute fracturation hydraulique sur notre territoire, car la population rejette massivement cette méthode polluante qui met en péril les sources d’eau potable.
« Ça me révolte de savoir que les pétrolières et les gazières auront libre accès aux terres des agricultrices et agriculteurs ou des résidents paisibles pour procéder à leur exploration à tout vent. Le lobby des entreprises pétrolières et gazières leur a même obtenu le droit d’expropriation ! Malgré tout, ça me réjouit de penser que les citoyennes et les citoyens lutteront avec force et conviction pour protéger leurs territoires », poursuit la députée solidaire.
Le projet de loi 106 consacre les claims pour l’exploration d’hydrocarbure, l’équivalent de la loi du plus fort digne du Far West. Les communautés n’accepteront pas de voir leurs propriétés être confisquées par les pétrolières et des gazières. Québec solidaire déplore que le premier ministre n’ait même pas cru bon de rester à Québec pour faire face à l’opposition des parlementaires et des mouvements citoyens durant le bâillon.
« Alors que le premier ministre se pavane à Ottawa, à la conférence fédérale-provinciale, pour parler de changements climatiques, il laisse son ministre nous passer au travers de la gorge une législation complaisante pour l’industrie des hydrocarbures. Le peuple québécois ne cautionnera pas cette hypocrisie ! » conclut Manon Massé.
Québec solidaire est déjà engagé auprès des mouvements écologistes et des comités de citoyens et citoyennes pour construire un pays vert. Grâce à cette contestation, nous construirons ensemble un gouvernement solidaire qui procèdera à une transition énergétique qui créera des emplois respectueux de l’environnement.