Chavez n’a jamais appellé son peuple à la violence contre qui que soit dans son propre pays. Il a tout au plus éveillé à la vigilance par rapport aux États-Unis qui lui ont donné raison en déclarant le Venezuela « menace à leur sésurité nationale » parce qu’il se réclame du socialisme comme à Cuba.
À la suite de l’élection démocratique de son successeur, le président Maduro, ce sont les partis de droite et d’extrême-doite qui ont appellé à la rébellion « sans attendre les prochaines élections » pour renverser par la violence le nouveau gouvernement élu et qui ont fait massacrer 43 personnes innocentes par leurs partisans « rebelles » dans les rues de Caracas et ailleurs au pays.
La pauvreté responsable de la petite crimininalité, qui avait été toutes deux combattues sous Chavez, est un problème auquel on continue de s’attaquer malgré la baisse des revenus du pétrole. L’armée et les citoyens responsables des quartiers sont mobilisés pour assurer une répartition équitable de la nourrriture cachée dans les entrepôts encore possédés par les grands commerçants qui en restreignent la distribution dans leurs magasins.
C’est complètement manquer de rigueur et de nuances que d’attribuer au régime la pauvreté, la criminalité et la violence au pays de Chavez. Le comparer à Trump tient de la confusion entre la gauche et le droite politique et frise la malhonnêteté intellectuelle.
Guy Roy