« Pour la FTQ, il y a encore beaucoup de zones grises dans cette mise à jour. On ne peut pas être contre le soutien annoncé et le prolongement du programme d’aide. Cependant, on ne peut identifier de mesures concrètes faisant en sorte que l’argent se rende directement aux travailleurs et travailleuses de cette industrie qui ont dû mettre, pour la majorité, leur emploi sur pause et qui souffrent d’un important manque à gagner, particulièrement ceux dans le secteur des arts de la scène, les personnes préposées à l’accueil et les projectionnistes », déclare le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc.
« Espérons que le déconfinement annoncé et les programmes d’aide feront en sorte que cette fois sera la bonne et que le personnel que nous représentons, que ce soit dans les salles de cinéma, de spectacle, des métiers de la production cinématographique et télévisuelle, des arts vivants, technicien de scène, pourra finalement reprendre le travail sans interruption et en toute sécurité. Deux ans de misère, ça suffit », ajoutent le président de l’AQTIS 514 IATSE, Christian Lemay.
« L’aide doit aussi être accessible à l’ensemble des entreprises qui œuvrent au Québec, particulièrement en ce qui a trait aux salles de cinéma. Tout investissement dans la culture est une bonne nouvelle, mais il faut s’assurer que ces fonds viennent réellement en aide aux travailleurs et travailleuses », de mentionner les représentants des locaux 56, 262, 523 et 863 de l’Alliance internationale des employés de scène, de théâtre et de cinéma (AIEST).
« À la FTQ, nous sommes toujours prêts à travailler avec la ministre pour que soit amélioré et bonifié l’aide au secteur culturel afin d’assurer un plan relance qui correspond aux attentes des travailleurs et travailleuses. Il ne faut pas oublier que ce sont des milliers de femmes et d’hommes qui œuvrent dans ce secteur que la pandémie a mis au neutre pendant de trop longs mois. S’il y a une chose que la pandémie nous a fait comprendre, c’est que la culture est plus que jamais un service essentiel et nous devons tout faire pour la protéger », conclut le secrétaire général, Denis Bolduc.
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