Les marcheurs et marcheuses parlaient au nom des ménages-locataires qui défraient plus de 30% de leur revenu pour se loger dont des milliers paient plus de 50% de leur revenu pour se loger. Des milliers de ménages-locataires vivent dans des logements trop petits, insalubres ou encore à la rue. Les marcheurs et les marcheuses demandaient au gouvernement caquiste la réalisation de 50 000 logements sociaux sur 5ans.
Au-delà des chiffres, le haut taux d’effort consenti au logement met en péril l’ensemble des besoins essentiels tels que se nourrir, se vêtir et/ou se médicamenter. Au moindre pépin financier, c’est la rue qui les attend. En tant que société il est inacceptable que des ménages-locataires n’aient pas accès à un logement décent à un coût accessible.
Tous les gouvernements qui se sont succédé ont eu le même discours soit l’importance de maintenir le plus longtemps possible les personnes âgées dans leur milieu naturel. Comment vivre dans son logement le plus longtemps possible quand on consacre plus de 50% de ses revenus pour se loger. Sachant qu’une majorité de personnes âgées consomment des médicaments qui ne sont pas tous couverts par l’assurance-maladie, que pour se déplacer pour aller faire leur épicerie ou pour des visites chez le médecin elles doivent débourser des coûts de transport et que pour leur santé, elles doivent se nourrir convenablement, la question-piège : où doit -on couper ? C’est le lot de 400 ménages-locataires âgés de 75 ans et plus à Sherbrooke qui doivent sacrifier un de leurs besoins essentiels pour payer leur logement.
Au Québec, plus de 488000 ménages-locataires consacrent plus de 30% de leur revenu pour se loger dont 277000 paient plus de 50% pour se loger. Le gouvernement Legault doit minimalement respecter ses promesses électorales de réaliser 14 000 logements sociaux, mais s’il veut répondre aux besoins impérieux en logement, la CAQ doit s’engager à réaliser 50000 logements sociaux sur 5 ans pour les 5 prochaines années.
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