« À elle seule, la région de l’Abitibi-Témiscamingue a perdu près d’une quarantaine de fermes en 2010 et la crise se poursuit. Les conclusions du Rapport Pronovost tracent la voie pour changer le modèle agricole qui démontre son échec, il est temps de cesser de reporter des réformes urgentes. Qu’attendons-nous pour encourager l’agriculture et favoriser notre souveraineté alimentaire ? », a demandé Amir Khadir.
« Le ministre de l’Agriculture est candidat pour le PQ dans Abitibi-Ouest. Pourtant, dans sa politique de « souveraineté alimentaire », il n’a ignoré les avancées concrètes qui permettraient de revitaliser l’agriculture de proximité et répondre aux défis des agriculteurs abitibiens en particulier », a déploré la candidate solidaire dans Abitibi-Ouest, Ghislaine Camirand.
En Abitibi-Témiscamingue, une politique agricole solidaire appuiera davantage des projets de développement de l’agriculture abitibienne : « L’Abitibi-Témiscamingue dans notre assiette », « Saveurs de l’Abitibi-Témiscamingue » et « Origine Nord-Ouest »
Québec solidaire s’engage aussi à soutenir financièrement l’Unité de Recherche et de Développement en Agroalimentaire en Abitibi-Témiscamingue de l’UQAT afin qu’elle développe, avec la collaboration de plusieurs partenaires (dont le MAPAQ et DEC), de nouveaux projets comme celui qui a servi à développer un bœuf différencié (VitaliPré) qui apporte aux producteurs de la région une rémunération juste pour leur travail.
« Il faut changer le modèle agricole pour une agriculture plus écologiste et de proximité. Il faut développer l’agriculture familiale, soutenir les agriculteurs, protéger les terres et apporter un soutien à la promotion et l’étiquetage des produits locaux », a poursuivi Mme Camirand.