André Leclerc, Fernand Daoust, tome 1, Le jeune militant syndical, nationaliste et socialiste, 1926-1964. Élevé dans une famille monoparentale de condition très modeste, accédant aux études universitaires à force de persévérance, c’est tout naturellement que Fernand Daoust choisit le syndicalisme et adopte une perspective socialiste, laquelle s’incarne dans une nation spécifique. Fernand Daoust est surtout connu pour avoir été un dirigeant central de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), un bâtisseur de la plus importante centrale syndicale québécoise. Or, il n’a pas été qu’un syndicaliste. Il a aussi dirigé le Parti socialiste du Québec. À travers la biographie de Fernand Daoust, André Leclerc a produit une véritable synthèse historique du syndicalisme québécois. Prix : 24,95 $ ; 312 pages ; avec illustrations. Parution : septembre-octobre.
André Leclerc, Fernand Daoust, tome 2, Bâtisseur de la FTQ, 1964-1993. Fernand Daoust a été un dirigeant de la FTQ pendant vingt-quatre ans, d’abord comme secrétaire général, de 1969 à 1991, puis comme président, jusqu’en 1993. Pendant cette période, il forme avec Louis Laberge, un tandem étonnant, mais solide. C’est sous leur direction que la FTQ acquiert une représentativité unique et une cohésion qui en font un acteur social majeur au Québec. Si Louis Laberge a été la figure publique emblématique de la centrale, Fernand Daoust a réalisé dans l’ombre un patient et efficace travail de bâtisseur. On lui doit l’organisation de services diversifiés très prisés des syndicats affiliés. Tout au long de son mandat, il a été le champion de la reconnaissance du français comme langue de travail et un artisan d’une FTQ progressiste et nationaliste. Prix : à déterminer ; avec illustrations. Parution : octobre.
Pierre Beaudet, Raphaël Canet et Amélie Nguyen (dir.), Passer de la réflexion à l’action. Grands enjeux de la coopération et de la solidarité internationales. Ce livre présente les grands enjeux de l’engagement dans la coopération et dans la solidarité internationale, aussi bien sur le plan conceptuel (le pourquoi ?) que sur le plan concret et pratique (le comment ?). Il est écrit par des spécialistes et des praticiennes du domaine, avec des contributions de Louise Beaudoin et de Paul Gérin-Lajoie. Cet ouvrage fait état des expériences internationales novatrices, explore les nouvelles avenues de la coopération et de la solidarité internationale et explique où, quand et comment s’engager dans la coopération internationale. Prix : 29,95 $ ; 328 pages ; avec illustrations, cartes et tableaux.
Roland Pfefferkorn, Genre et rapports sociaux de sexe. Une analyse du corpus extrêmement riche des concepts générés par le mouvement des femmes et le féminisme. Les élaborations féministes ont permis de rompre avec l’idéologie de la complémentarité « naturelle » des sexes, de penser les rapports sociaux antagoniques entre le groupe des hommes et celui des femmes dans le but de les transformer. Un livre qui fait le tour du développement des théories et des débats féministes. Parution : août ; prix : 12,95 $ ; 140 pages ; coédition avec Page 2.
Marcel Saint-Pierre, Une abstention coupable. Enjeux politiques du manifeste Refus global. À l’occasion du 65e anniversaire de la parution du manifeste Refus global, l’artiste visuel et professeur associé à l’UQAM, Marcel Saint-Pierre, réexamine le rôle de Refus global et discute des enjeux politiques entourant le manifeste ainsi que les réactions de la droite et de la gauche à sa publication. Tournant le dos à l’action politique organisée et refusant de soumettre leur art à toute influence extérieure, les automatistes « se plaçaient à contre-courant du progrès de l’humanité, ne serait-ce que par une abstention coupable », soutenait le journal Combat du Parti communiste du Canada. Parution : septembre ou octobre ; 128 pages ; prix : 12,95 $.
Réjean Porlier, Pilleurs d’héritage. Confessions douces et amères d’un Hydro-Québécois. Président du syndicat des technologues d’Hydro-Québec, Nord-Côtier, Réjean Porlier nous offre un récit combinant à la fois une analyse des dérives hydroquébécoises – vache à lait des gouvernements, objet de convoitise, la société d’État semble avoir perdu ses repères – et celles du militantisme syndical (ce qui doit changer dans les syndicats). Parution : août ; 184 pages ; prix : 13,95 $.
Leo Panitch, Greg Albo et Vivek Chibber (coor.), La question stratégique. Résurgence des mouvements sociaux, combativité et politique. La résurgence des mouvements sociaux de ces dernières années et leur combativité remettent à l’ordre du jour la question de la stratégie à développer par la gauche, dans un contexte où il n’y a jamais eu en même temps une crise aussi profonde du système capitaliste et un mouvement ouvrier aussi faible. Quels sont ses défis, à la fois politiques et intellectuels ? Traduit de l’anglais. Parution : octobre ; prix à déterminer.
Pour de plus amples informations : Richard Poulin, m.editeur@editionsm.info