Merci aux peuples autochtones qui se lèvent pour faire reculer les pétrolières et gazières. Merci aux Innus de la Côte-Nord qui luttent contre les forages à Anticosti. Merci à la nation Elsipogtog qui lutte contre le gaz de schiste au Nouveau-Brunswick. Merci aux Atikameks, Anishinabes, Haïdas, Dénés, Cris, Sioux, Inuits, Métis et toutes les autres Premières Nations du Québec, du Canada et des États-Unis qui s’unissent contre l’expansion des sables bitumineux.
Le monde est aujourd’hui assiégé par l’industrie des énergies fossiles qui s’approprie l’atmosphère, l’eau et les sols sans égard pour la survie des générations futures et de la biodiversité. L’essor possible vers une nouvelle économie plus viable, plus respectueuse du potentiel de la nature, est entravé par l’avidité sans limite de ceux et celles qui se cachent derrière un modèle d’affaires. Un jour, lorsque toute la lumière sera faite sur le déni de la génération actuelle envers le saccage des ressources de la planète et la crise climatique, l’action des peuples autochtones resplendira comme une force de vie au milieu de la décadence humaine.
Merci de vous tenir debout et de secouer l’inertie des indifférents, des ignorants et des gouvernements. L’issue de la lutte pour la protection des territoires et la stabilisation du climat est loin d’être assurée. Tout va plus vite que ce qu’avaient prévu les climatologues. Mais par votre exemple, un espoir est permis. Merci pour votre amour de la Terre qui fait de nous des frères et des sœurs, des fils et des filles de Gaïa.
Louise Morand
Comité vigilance hydrocarbures de l’Assomption
1er octobre 2016