La frustration des citoyens vient du fait que l’eau coûte cher à filtrer et à distribuer et que ce sont eux qui se trouvent à payer l’eau à Pétrolia. La frustration est d’autant plus grande pour ces citoyens qui ont en mains des avis d’experts comme quoi ce forage met à risque leurs propres sources d’approvisionnement en eau potable.
Depuis l’arrivée de cette entreprise, la question de son approvisionnement en eau a toujours été soulevée et, jamais les citoyens n’ont eu de réponses à ce sujet et encore moins sur une évaluation de la quantité d’eau dans l’aquifère sous leur quartier qui dessert aussi des puits privés, faut-il rappeler.
Le comité Ensemble pour l’avenir durable du Grand Gaspé a téléphoné à la Ville et s’est fait répondre qu’une enquête était menée. Incroyable ! Au moment où cette administration municipale manque de fonds pour acheminer l’eau de ces nouveaux puits du côté sud de la rivière St-Jean vers son réseau d’aqueduc actuel, personne ne s’est interrogé sur le lieu d’où Pétrolia prenait son eau. Au ministère de l’Environnement, on nous apprend que si l’eau puisée par l’entreprise, l’est d’une conduite municipale, ce n’est pas de leur juridiction.
L’eau potable est plus précieuse que le pétrole et elle appartient aux gens qui la protègent.
L’auteure est présidente et porte-parole, Ensemble pour l’avenir durable du Grand Gaspé