Maintenant, nous invitons la ministre à se rasseoir à la table pour répondre à notre proposition. Après tout, n’est-ce pas elle qui a tant décrié dans les médias le fait qu’une négociation se fasse à la table ? Présentement, il semble que le siège de la ministre est occupé par un fantôme », constate Louise Chabot, présidente de la CSQ.
Une grève pour se faire entendre
Rappelons que les responsables d’un service de garde en milieu familial (RSG) ont signifié leur débrayage il y a quinze jours, en espérant accélérer les négociations de leur deuxième entente collective. Pourtant, la ministre Charbonneau tarde à revenir sur la contreproposition de la FIPEQ-CSQ. Aujourd’hui, les RSG ont entrepris une tournée des députés libéraux pour qu’ils rappellent à la ministre qu’il est temps de finaliser ce dossier.
« Les dernières annonces du gouvernement libéral semblent plutôt favoriser les services de garde privés qui, eux, ne sont pas réglementés par des normes strictes de qualité et de sécurité. Nos RSG possèdent l’expérience, le dévouement, les qualifications pour assurer la qualité nécessaire à un service de garde éducatif. Il faut qu’enfin elles soient reconnues, lance la leader syndicale. La ministre ne doit pas rester muette à notre contreproposition plus longtemps, sans quoi nous pourrions interpréter cela comme un grave manque de considération pour les RSG dont les services de garde sont les plus fréquentés. »
La CSQ est à la table de négociation et somme la ministre Charbonneau de négocier de bonne foi. Fini les faux-fuyants, soyons là où il faut pour enfin reconnaitre à toutes les familles du Québec le droit à des services de garde éducatifs de qualité 1 !