« Après des décennies à se sentir négligées, les intervenantes en petite enfance affiliées à la FIPEQ-CSQ approuvent, avec timidité, l’entente de principe négociée avec le gouvernement. Le réseau de la petite enfance est en difficulté, et l’amélioration des conditions des intervenantes est incontournable afin de soutenir ce joyau québécois pour les parents et les enfants. L’entente offre des améliorations notables cependant, il reste beaucoup à faire. Nous constatons que le réflexe de rigidifier les conditions de travail (limitation des congés, etc.) afin de répondre à la pénurie de personnel est bien présent, malgré qu’il soit contreproductif. Par ailleurs, le gouvernement doit réaliser l’importance du réseau pour le plein développement des enfants et le considérer comme un élément clé du système d’éducation québécois. La grande réflexion collective, proposée par la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) le 6 janvier dernier, concernant le réseau de l’éducation au Québec, permettrait enfin de reconnaître réellement l’importance du rôle des intervenantes en petite enfance dans notre société », selon Anne-Marie Bellerose, présidente de la FIPEQ-CSQ.
À la suite de ce vote, favorable à l’entente de principe, les négociations locales pourront débuter et compléter ainsi le processus. La FIPEQ-CSQ espère que les différentes directions de CPE, ainsi que les associations de CPE, s’inspirent de nos sorties publiques des derniers mois qui dénonçaient les conditions de travail et salariales des intervenantes. Cela permettra que les négociations locales avancent efficacement, au bénéfice du réseau, des intervenantes et des enfants.
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