« Il est inacceptable que les élu.es se déresponsabilisent des différentes crises en blâmant les personnes les plus touchées comme les personnes migrantes, les personnes sans domicile fixe qui vivent dehors en plein hiver et celles aux prises avec des dépendances », s’indigne Maud Provost, porte-parole du FRACA. « Ces personnes sont tombées des mailles de notre filet social. Il faudrait peut-être les aider au lieu de les pointer du doigt ?! »
L’action de perturbation prévue vers 14 h vise à représenter tous les obstacles politiques qui nuisent au travail des organismes communautaires qui ne parviennent plus à répondre aux besoins des personnes précaires qui se tournent vers eux, faute d’alternatives.
Le FRACA somme les représentant.es de l’État de cesser immédiatement de normaliser la division et l’exclusion. Il revendique un réinvestissement massif dans le filet social, entre autres avec la mise en place de lois et de politiques qui favorisent l’accès à un logement réellement abordable, un revenu qui permet de combler ses besoins essentiels et des soins et des services de santé gratuits pour tous.
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