Dans son rapport déposé aujourd’hui, madame Leclerc constate que, depuis l’instauration de SAAQ-clic, les usagers de la route passent plus de temps au comptoir dans les points de service de la SAAQ et utilisent moins les services en ligne qu’avant. « Le virage numérique est un fiasco sur toute la ligne et l’achalandage monstre, qui a suivi la mise en place du nouveau système dans les centres de services, pèse lourd sur le personnel qui font les frais des dérapages. Quand ça ne fonctionne pas en ligne, les citoyens jettent leur mécontentement sur nos membres dans les centres de services. Cette transition ratée vers les services en ligne et la présence toujours aussi grande dans les services au comptoir nous démontre aussi les limites de la déshumanisation des services publics. On ne peut pas tout faire en ligne et espérons que le gouvernement tirera des leçons avant de poursuivre le tout au numérique », affirme monsieur Daigle.
La Vérificatrice lève aussi le voile sur le manque de transparence de la Direction des ressources informationnelles à la SAAQ qui n’avait pas informé le conseil d’administration de la SAAQ et le gouvernement des problématiques. « Cela démontre que les ministres titulaires des dossiers doivent être à l’affut et questionner davantage tout changement qui impacte les services aux citoyennes et citoyens. L’absence d’une vraie responsabilité politique comme on l’a vécue dans le fiasco de SAAQ-clic pourrait bien se répéter avec Mobilité Infra Québec ou Santé Québec. Le blâme pourra toujours être rejeté sur les administrateurs plutôt que sur les politiciens », a conclu monsieur Daigle.
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