Le SCFP-Québec ne s’oppose pas a priori aux fusions de centres d’appels d’urgence 9-1-1 (CAU 9-1-1). Il a toutefois insisté pour que toute éventuelle recommandation en ce sens soit faite en ayant en tête la sécurité publique avant tout, plutôt que des économies potentielles.
Pour pouvoir déterminer si des économies sont possibles, les coûts des services 9-1-1 devraient d’ailleurs être évalués de façon transparente : « C’est-à-dire en y affectant les montants de la taxe pour le service 9-1-1 qui sont prélevés chaque mois sur nos comptes de téléphone filaire et cellulaire », de dire Jocelyn Bourdon, président du Conseil provincial du secteur municipal et secrétaire du comité 9-1-1 du SCFP-Québec.
« Nous avons aussi fait valoir que les délais et les coûts d’implantation du 9-1-1 de prochaine génération devraient être pris en considération par le comité puisque cette nouvelle technologie amènera forcément une réorganisation du travail dans les services d’urgence », a précisé Patrick Gloutney, secrétaire général du SCFP-Québec et responsable politique du comité 9-1-1.
Enfin, le SCFP-Québec a demandé au CCRP de favoriser dans ses recommandations les centres d’appels d’urgence 9-1-1 publics, combinant la réponse et la répartition des appels, afin de garantir leur efficacité et leur imputabilité envers les citoyens et citoyennes.
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