Le gouvernement péquiste, qui a eu le courage de fermer Gentilly-2, n’a pas eu le temps de finir le travail en 2013. Et, par la suite, le gouvernement libéral et Hydro-Québec ont mis à l’écart le dossier en reportant la phase 3 du démantèlement en 2060, se pliant honteusement aux directives attentistes du puissant lobby nucléaire et du gouvernement fédéral qui n’a aucune politique détaillée pour guider ce funeste dossier radioactif, spécifiquement sur la gestion des déchets nucléaires autres que les déchets du combustible usé.
Le nouveau gouvernement caquiste et Hydro-Québec voudront-ils ou pourront-ils prendre l’initiative de se lancer immédiatement dans le démantèlement complet des deux réacteurs CANDU’S qui défigurent depuis trop longtemps le rive sud du St Laurent à Gentilly. Ils pourront ainsi « préserver la santé, la sûreté et la sécurité des personnes et protéger l’environnement » afin de contrer les effets pervers de l’utilisation de l’énergie nucléaire.
Nos petits-enfants et arrière-petits-enfants nous rendront grâce de leur avoir légué un espace vert, tel qu’il est prévu dans les plans initiaux du gouvernement canadien et de leur complice de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) !
Gardons l’œil ouvert sur ce dossier radioactif et talonnons le nouveau gouvernement caquiste pour qu’il passe à l’action MAINTENANT, SÉRIEUSEMENT et en toute SOLIDARITÉ pour les générations futures.
Par exemple, il pourrait prendre rapidement l’initiative d’instaurer une instance supérieure à la CCSN, en imitant les français qui ont constitué 2 en 2006 une instance d’information, de concertation et de débat sur les risques liés aux activités nucléaires et à l’impact de ces activités sur la santé des personnes, sur l’environnement et sur la sécurité nucléaire. : « Haut Comité pour la Transparence et l’Information sur la Sécurité Nucléaire » (HCTISN), afin de redonner confiance au public.
Car, il faut se rappeler que nonobstant les objectifs obsolètes des politiques gouvernementales fédérales sur le redéveloppement du nucléaire canadien et les visées lucratives du puissant lobby nucléaire,
– La seule solution socialement acceptable, c’est d’arrêter de produire ces déchets radioactifs mortifères en fermant définitivement – à terme – toutes les centrales nucléaires canadiennes, comme le Québec en a montré l’exemple en 2012.
– La seule alternative socialement acceptable à cette problématique dramatique est d’investir massivement dans les énergies propres et renouvelables comme l’éolien, le solaire, la géothermie et l’économie d’énergie.
(s) Philippe Giroul
Trois-Rivières
Notes
1.100 engagements électoraux de la CAQ
Environnement
79. Exporter davantage d’électricité propre chez nos voisins canadiens et américains pour remplacer la production de gaz, de charbon ou de nucléaire afin d’éliminer l’émission de millions de tonnes de GES.
80. Respecter les grands objectifs de réduction des gaz à effet de serre adoptés par la communauté internationale. Favoriser les innovations technologiques et réglementaires en ce sens.
81. Élaborer une politique nationale de l’architecture et de l’aménagement. Réaménager les villes et les campagnes afin de préserver les paysages, maintenir un patrimoine bâti de qualité et mettre en valeur le Fleuve Saint-Laurent.
82. Moderniser les centres de tri et les normes et règlements afin de valoriser la matière recyclée et éviter l’enfouissement. Faire de Recyc-Québec un acteur de premier plan afin d’atteindre l’objectif de « zéro déchet ».
83. Moderniser le Code national du bâtiment pour encourager l’adoption de produits et techniques ayant une performance énergétique supérieure dans les nouvelles constructions.
84. Protéger de manière adéquate l’écosystème fragile des milieux humides, qui jouent un rôle essentiel dans la lutte contre les gaz à effet de serre, la prévention des inondations et la préservation de la faune et de la flore.
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