C’est la résolution qui a été adoptée à Rosemère au cours des dernières semaines, en raison des baux et des permis d’exploration et d’exploitation présentement effectifs sur certaines portions des zones de gestion intégrée de l’eau de la rivière des Mille Îles.
Selon l’organisme de bassins versants (OBV), les décisions à venir impliquent des modifications de l’occupation et des usages des territoires concernés et mettent en cause des impacts potentiels sur l’intégrité et la pérennité des eaux de surface et souterraines. Ceux-ci croient également que l’exploitation des gaz de schiste peut avoir une influence importante sur les perspectives de développement industriel et commercial du Québec.
Le COBAMIL considère donc que le développement de la filière des gaz de schiste doive inclure l’application du principe de précaution en matière de santé et de sécurité publique et qu’il doive être encadré par l’acquisition de façon rigoureuse et sans contrainte de temps de toutes les connaissances pertinentes auprès des citoyens et organismes concernés.
Deux compagnies explorent le potentiel de la MRC
Dans la région de la MRC Thérèse-De Blainville, deux compagnies explorent actuellement le potentiel du gaz de schiste, selon les informations qu’a obtenues L’Écho de la Rive-Nord du ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) à l’automne dernier.
C’est Junex, une compagnie de Québec, qui a d’abord obtenu son permis d’exploration du MRNF il y a quelques années. « Pour l’exploitation du gaz de schiste, il faut savoir que la région des Basses-Laurentides n’est vraiment pas l’endroit idéal, avait toutefois expliqué le président de la compagnie, Jean-Yves Lavoie. La présence de gaz de schiste est très mince ou complètement absente. »
À savoir si la région pourrait éventuellement être le théâtre d’une certaine exploitation, la réponse de l’homme d’affaires était « non ». C’est la situation géographique qui semble peu propice à l’activité. « La région des Laurentides se situe davantage dans le Bouclier canadien, où il y a peu ou pas de roche sédimentaire », avait-il expliqué.
L’autre entreprise qui a obtenu son permis d’exploration est une compagnie à numéro qui est une filiale d’une entreprise italienne, elle-même filiale de Petrocorp, dont le principal actionnaire est James Fitzsimons, un citoyen suisse. Elle a reçu son permis en février 2009. L’Écho de la Rive-Nord n’a toutefois pas été en mesure d’entrer en contact avec les responsables.