Et à côté de cette balafre surgira une verrue de résidus miniers de plusieurs dizaines de millions de mètres cubes ! Après l’exploitation, cet amoncellement sera « végétalisé » : mon oeil ! Il y a un amoncellement de cochonneries d’usine « végétalisé » à Baie-Trinité depuis peu d’années et déjà les eaux souterraines et ruisseaux environnants sentent la merde à cause des écoulements causés par les pluies. Puis on délogera une cinquantaine de citoyens. Pour aller où ? Et avec quels dédommagements ?
L’exploitation commencerait en 2014 et durerait de 15 à 30 ans dit-on. Au moins jusqu’en 2029, il faudra que nous tous de Sept-Îles endurions les dynamitages fréquents (aux deux jours paraît-il), le bruit des machines, le transport bruyant et lourdaud, et que nous respirions leur poussière empoisonnée poussée par les vents dominants de l’ouest. Et ça durera probablement jusqu’en 2044 avec la complicité des ministères de l’Environnement, sourds, aveugles, muets, et culs-de-jatte.
Avant de déplacer des montagnes, il faudra déplacer une voie ferrée et une ligne d’Hydro-Québec. Tant qu’à saccager, allons-y les boys ! La minière n’aura pas de misère à s’entendre avec Hydro-Québec spécialisé dans le ravage de nos plus beaux paysages.
Tout cela pour en engrais chimique qui est en train de détruire les terres agricoles de la planète, polluer nos rivières et nos lacs. Ne soyons pas complices de cela ! De plus, à la fin de notre siècle, nos enfants auront hérité d’un beau lac puant rempli de splendides algues bleues.
Nous n’avons pas besoin de leur étude de faisabilité pour nous faire une opinion. Nous en savons assez ! Et puis, une mine en pleine ville, c’est inconcevable ! Il faut que l’exploration cesse immédiatement.