Le Parti québécois vient de faire un choix et un choix le définit. J’espère que tout le monde au Québec l’aura bien compris. Il vient de faire le choix d’inclure dans ses rangs, comme député, l’un des patrons les plus intransigeants du Québec. Celui qui est responsable à lui tout seul de quatorze lock-out. Celui qui a utilisé des scabs durant ces périodes-là. Un patron qui a bénéficié de fonds publics dans toute cette histoire de l’amphithéâtre, amphithéâtre dont il va retirer des profits. Un patron qui, à partir d’alliances avec le Parti québécois, a réussi à faire taire les rares voix dissidentes qui voulaient contester l’entente Labeaume-PKP en justice. Voilà la vraie nature de Pierre-Karl Péladeau. Et c’est cette personne-là que le Parti québécois recrute comme l’un de ses candidats-vedettes.S’il y en a qui avaient encore des doutes et ,je sais qu’il y en a, je sais qu’il y a des gens sincères, des progressistes et souverainistes qui se disaient : « Le PQ quand-même, il y a peut-être de l’espoir ou il peut y avoir de bonnes mesures sociales... » Mes amiEs, je vous le dis, c’est terminé. Avec cette nomination, tout est clair. Il y en a un parti politique au Québec qui est à la fois résolument progressiste et résolument souverainiste, il s’appelle Québec solidaire. (Applaudissements)
Puis-je rappeler que le Parti québécois avait dans ses cartons, un projet de loi anti-scab, pour moderniser le code du travail et moderniser la question de savoir qui est scab, Pour savoir si des gens qui travaillent chez peuvent être considérés comme scabs. J’aimerais savoir moi, s’il prenait le pouvoir, qu’est-ce que le Parti québécois ferait avec son projet de loi anti-scab. Avec monsieur Péladeau, à qui on a probablement promis un poste de ministre. Vraiment, vraiment, il faut se ressaisir tout le monde au Québec. Il faut savoir où sont les progressistes. Il faut savoir qui défend les droits des travailleuses et des travailleurs, qui défend les politiques sociales, qui défend l’avenir énergétique du Québec, un avenir vert en même temps que prospère ? Il faut que ça soit clair pour tout le monde. Et dans la tournée des régions qu’on va faire, on a plein de belles propositions concrètes à apporter. Mais ce parti-là qui représente l’espoir pour les gens ordinaires, un parti qui refuse de céder aux pressions des gens qui ont des angoisses fiscales et qui sont toujours des gens très riches ou des entreprises très riches, le seul parti qui fait face à ça et qui vraiment et résolument est du côté des gens, c’est Québec solidaire. J’espère que c’est clair une fois pour toutes. J’espère, je le répète et je termine là-dessus ; la population du Québec, celle qui est progressiste et il y en a beaucoup de gens progressistes et dans toutes les régions du Québec. La population progressiste, la population souverainiste, celle qui durant le printemps érable était à l’écoute des jeunes et se disait il y a quand même là un projet social, un projet de changement pour le Québec, on veut changer le Québec et on veut un pays. Cette population là qui est nombreuse, je lui dis : « nous, nous avons les bras grand ouverts pour vous. Venez avec nous et on ira loin ensemble. Merci (applaudissements)