« On ne doit pas taire cette réalité qui doit nous interpeller. Éprouver des difficultés en lecture, c’est bien souvent être condamné à la marginalité sociale et à la pauvreté. Pour réduire les inégalités sociales, on doit plus que jamais valoriser l’éducation et mettre en place toutes les mesures pour aider les personnes qui vivent cette difficulté, mais il faut, au préalable, intervenir dès le plus jeune âge pour dépister les élèves qui éprouvent des difficultés de lecture, les soutenir et éviter que le système ne continue à générer sa part d’analphabètes », a déclaré le président de la FAE, Pierre St-Germain.
Chaque année, des milliers d’adultes entreprennent une démarche d’alphabétisation, retournent à l’école et persévèrent pour apprendre à surmonter leurs difficultés. « Ces adultes découvrent rapidement l’extraordinaire bénéfice que procure cette capacité de lire et d’écrire. En cette journée internationale de l’alphabétisation, souhaitons que nous puissions un jour ne plus parler d’analphabétisme et soulignons le travail remarquable accompli par nos enseignantes et enseignants pour soutenir et accompagner tous les élèves dans leur démarche », a déclaré le président de la FAE, Pierre St-Germain.
La Journée internationale de l’alphabétisation a été instaurée en 1965 par l’UNESCO.