Cette histoire, tout le monde la connaît un peu. C’est l’histoire de notre mauvais rapport avec l’environnement. C’est notre empreinte sur cette bille bleue. C’est l’histoire des problèmes pelletés chez le voisin. C’est des cours d’eau pollués, comme la Rivière du Nord à Prévost. C’est des guerres sans fin pour des ressources limitées, à grand coup d’armes qui polluent encore plus. C’est un accident au ralenti et des choix que les vieux partis ne veulent pas toucher. C’est aussi l’histoire de groupes et de corporations qui veulent que ça pète pour se faire du profit. C’est le sentiment d’impuissance que cela crée. C’est l’industrie du pétrole, qui, incapable de voter, finance différents groupes de manière à influencer les élections en sa faveur. C’est l’histoire d’un besoin de solidarité entre nous tou.te.s. C’est nos gestes individuels mais c’est aussi nos gestes collectifs, EN MÊME TEMPS.
L’histoire de notre planète bleue n’est plus une suggestion ou de la spéculation.
Manon Massé résume bien la problématique en disant : “s’il n’y plus de planète, il n’y aura plus de dette anyway”.
Ça ne peut plus marcher comme avant et ça ne changera pas si on ne bouge pas tous ensemble. Ça nous prend un parti et des élus pleins d’espoir (comme Manon) qui refusent les oléoducs et amorcent le grand virage vert avec courage.
Ne vous laissez pas berner par ceux qui s’annoncent écologistes alors qu’ils creusent des trous dans le sous-sol d’Anticosti, applaudissent le pipeline d’Énergie Est et subventionnent une industrie polluante après l’autre. Ils continuent à pelleter le problème. On préfère l’adresser.
Ô planète bleue, c’est quoi ton histoire ?
Il est encore temps d’écrire l’histoire et de la conjuguer au bien commun des Québécois.es et du reste des habitant.e.s de la petite bille bleue.
Le lendemain de l’élection, Québec solidaire fondera une véritable économie verte au lieu de peinturer des usines au rouleau ... vert
Le lendemain de l’élection, Québec solidaire mettra en branle son Plan de Transition Énergétique. ENSEMBLE nous réduirons notre dépendance aux énergies fossiles. ENSEMBLE nous réduirons les gaz à effet de serre pour qu’en 2050 leur niveau soit réduit de 95% par rapport à ce qu’il était en 1990.
Le lendemain de l’élection, Québec solidaire fondera une véritable économie verte au lieu de peinturer des usines au rouleau ... vert et prétendre avoir changé quelque chose.
Il est passé le temps de remettre au lendemain ce qui aurait dû être fait hier.
Le 1er octobre affrontons nos inquiétudes ENSEMBLE et changeons de cap vers un Québec vert et solidaire.
Solidairement, Louis Horvath et Lucie Mayer
Voici une liste très écourtée et en rafale des propositions de QS en matière d’environnement :
1. Lutte aux changements climatiques : réduire les GES, protéger les écosystèmes, limiter les inégalités sociales et politiques causées ces changements, etc.
2. Gestion des ressources naturelles : passer de corporations privées à diverses formes de propriété collective (société d’État, coopérative, propriété mixte avec majorité publique), faire de l’eau un BIEN COMMUN, placer l’industrie minière sous contrôle public, etc.
3. Une agriculture respectueuse de l’environnement : soutien de l’État pour la transition vers de meilleures pratiques agricoles, soutien aux réseaux de distribution de proximité, commercialisation des produits biologiques et éco-responsables, éliminer graduellement les OGM, exclusion de la brevetabilité sur le vivant, etc.
4. Transformer les déchets en ressources : interdire l’utilisation et la production de produits réputés toxiques, application du principe pollueur-payeur et de la responsabilité sociale de l’entreprise, recyclage fait au Québec, valorisation énergétique des biogaz, etc.
5. Occupation et aménagement du territoire : adopter un modèle axé sur l’éco-responsabilité, redonner la priorité aux gens, revitaliser les communautés, etc.
La liste complète de tous les points, trop nombreux pour être listés ici, se trouve à la page 11 du programme de Québec solidaire que vous pouvez consulter en cliquant ici.
Un message, un commentaire ?