Une bouffée d’air
« On considère que c’est une réponse partielle pour pallier au manque à gagner. Qu’en est-il de la somme qui avait été amputée par l’ancien gouvernement ? Le ministre Roberge lui-même a reconnu que ces compressions ont mis à mal le réseau universitaire du Québec en région, mais il est resté muet sur la suite. Est-ce que le gouvernement de la CAQ corrigera l’erreur complètement ? », questionne Sonia Ethier, présidente de la CSQ.
Par ailleurs, la CSQ salue le fait que le gouvernement pose rapidement un geste pour l’enseignement supérieur. « La mesure annoncée s’appliquera dès maintenant et c’est certain que pour nos universités c’est une bouffée d’air frais », ajoute Sonia Ethier.
Dérèglementation
La CSQ s’attend également à ce que le gouvernement pose d’autres gestes en début d’année, notamment sur la dérèglementation des droits de scolarité pour les étudiantes et étudiants étrangers.
Cette autre mesure initiée sous le gouvernement libéral aura pour effet d’exacerber les iniquités entre universités et défavorise tout particulièrement celles des régions. « Hier, le ministre a ouvert la porte à une révision de la politique sur les droits de scolarité qui doit entrer en vigueur à la rentrée 2019. Il est encore temps d’agir », rappelle la présidente de la CSQ.
50e anniversaire du réseau de l’Université du Québec
« Le réseau de l’Université du Québec fête cette année son 50e anniversaire. Si nous souhaitons maintenir cette institution qui est une richesse pour notre société et qui a permis à des milliers d’étudiantes et d’étudiants de partout au Québec d’accéder à des études universitaires, le gouvernement doit soutenir et valoriser nos établissements d’enseignement supérieur et le personnel exceptionnel qui y travaille quotidiennement », conclut la présidente de la CSQ.
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