Cette manifestation aura lieu alors que la marche citoyenne du groupe Moratoire d’une Génération arrive à Montréal. Greenpeace appuie cette initiative citoyenne qui se base sur l’action directe non-violente, principe au cœur de l’identité et des pratiques de Greenpeace depuis 40 ans.
Rappelons que la raison de la manifestation du 18 juin est le refus du gouvernement Charest de décréter un moratoire sur le gaz de schiste qui laisse planer le doute.
Du BAPE à l’Étude environnementale stratégique
Comme beaucoup d’organisations et de citoyens, Greenpeace avait soumis un mémoire aux audiences publiques du BAPE (Bureau d’Audiences publiques pour l’Environnement). Le rapport du BAPE admettait que le gouvernement s’était précipité trop rapidement à vouloir exploiter le gaz de schiste.
Le BAPE s’est prononcé pour la mise en place d’une Étude environnementale stratégique (ÉES), ce qui est loin d’être un moratoire (voir blogues de Greenpeace ici et là) et dont le but n’est que de gagner du temps en attendant que la mobilisation citoyenne s’estompe.
Partout au Québec, des citoyens se sont prononcés contre cette exploration et exploitation précipitée qui est non nécessaire énergétiquement,mais aussi dangereuse pour l’environnement, particulièrement pour les ressources en eaux. Cette mobilisation a pris entre autres la forme d’une pétition présentée à l’Assemblée nationale du Québec et signée par 118 933 personnes (voir ici).
NON aux énergies sales !
Nous devons sortir des énergies fossiles pour pouvoir mettre en place une [R]évolution Énergétique et ainsi assurer un avenir sain aux générations futures. Pour cela des politiques de développement d’efficacité énergétique ainsi que de production d’énergies propres doivent être mise en place rapidement !
Au lieu de ça, le gouvernement du Québec persiste à inciter les industries gazières et pétrolières à participer au dérèglement du climat et à la destruction de l’environnement. On ne parle pas ici seulement du gaz de schiste, mais aussi du pétrole et du gaz dans le golfe du St-Laurent ! Vous pouvez d’ailleurs signer ici, la pétition contre l’exploration gazière aux Îles de la Madeleine.
Rappelons que le gouvernement Charest persiste aussi à vouloir dépenser au moins deux milliards de dollars pour la réfection de la centrale nucléaire de Gentilly-2 même après la catastrophe à Fukushima et même si le Québec a des surplus électriques importants.
Il faut dire NON aux énergies sales et OUI à une politique énergétique cohérente et écologique !
Tous ensemble, allons manifester le 18 juin devant le siège d’Hydro-Québec, symbole du manque de volonté et d’écoute de MM. Charest et Arcand aux craintes et attentes des Québécois.