Le président du CREGÎM, Steve Pronovost, a eu l’occasion d’échanger avec le ministre durant une quinzaine de minutes récemment à Sherbrooke, afin de lui exposer les préoccupations régionales.
« Dans les deux cas, on a demandé à ce qu’il y ait un BAPE, parce qu’il manque des informations au niveau des impacts environnementaux », dit M. Pronovost.
« Mais dans les deux cas, cela semble être une fin de non recevoir », déclare-t-il.
Hydrocarbures
Dans le cas des hydrocarbures, la CREGÎM estime que dans les régions où il y a de l’exploration de gaz ou de pétrole au Québec, il y a des BAPE ou des Études environnementales stratégiques. « La Gaspésie, on est un peu orphelin à ce niveau-là. On sait que Québec veut aller de l’avant. On a fait part de nos préoccupations. On verra si ça fera changer l’évolution du dossier », dit M. Pronovost.
Cimenterie
Le CREGÎM souhaite avoir accès à l’étude d’impact déposée récemment par le promoteur de la cimenterie, Ciment McInnis, auprès du ministère de l’Environnement, ce qui a été impossible jusqu’à maintenant.
« On devrait rencontrer le promoteur prochainement pour poser nos questions. Si jamais on n’a pas toutes les réponses, on va voir si on poursuit notre implication au niveau du comité de suivi. On préfère la concertation dans le respect. On verra pour la suite des choses », dit M. Pronovost.
Sur un BAPE spécifique à la cimenterie, le CREGÎM jugeait que le projet devait passer par ce processus, « mais le ministre nous a indiqué que ce n’était pas l’interprétation qu’il faisait du règlement à propos de l’implantation des cimenteries », dit le président.
Selon lui, Québec privilégie les emplois associés à ces projets.