Si le documentaire « The Social Dilemma » (Netflix) traite de la dystopie
que deviennent les réseaux sociaux, l’essai de Victoria Dunckley
s’intéresse aux effets néfastes des écrans sur le cerveau des jeunes et
propose un programme de sevrage électronique aux résultats impressionnants.
L’essai* Enfants difficiles, la faute aux écrans ? Les bienfaits du sevrage
électronique*, de la pédopsychiatre Victoria Dunckley, paraîtra *en
librairie le 30 septembre *prochain.
La préfacière et spécialiste en psychoéducation *Linda Pagani* est
disponible pour des entrevues au sujet du livre.
*À propos du livre*
Le lien entre l’exposition aux écrans et les impacts négatifs sur le
cerveau des enfants fait désormais l’objet d’un large consensus
scientifique. Troubles du sommeil, irritabilité, sautes d’humeur, problèmes
d’attention, hyperactivité, difficultés sociales, isolement, baisse des
résultats scolaires… pour la pédopsychiatre Victoria Dunckley, ces
symptômes sont majoritairement le fruit de ce qu’elle appelle le *«
Syndrome de l’écran électronique »* (SEE). Pour les jeunes, les écrans sont
à mettre sur le même pied d’égalité que des stimulants *comme la caféine*,
la cocaïne et les amphétamines. Peu importe le contenu, leur cerveau encore
en construction réagit devant la stimulation des écrans par un mécanisme de
survie devant un danger, obéissant à des réflexes de fuite ou de combat.
L’organisme se trouve dès lors dans un *état d’alerte continu* qui vient
perturber profondément le sommeil, le comportement et l’humeur. En un mot,
les écrans bouleversent profondément les cerveaux des enfants et il est
temps de les « réinitialiser »…
Tablette, téléphone portable, ordinateur, jeux vidéo, télévision ont pris
une place grandissante dans la vie des enfants et adolescents, à l’école
comme à la maison. Comment gérer cette prolifération insidieuse aux effets
si délétères ? Aux parents souvent découragés ou accablés par un sentiment
d’impuissance, Victoria Dunckley propose un *programme détaillé de sevrage
électronique sur quatre semaines* qui a largement fait ses preuves.
S’appuyant sur de nombreux cas de jeunes qu’elle a elle-même pris en
charge, elle aborde de front toutes les questions et réactions des parents,
de la culpabilité à la crainte d’un jugement social. Véritable outil
pratique, ce livre présente une analyse fouillée des effets des écrans sur
les enfants ainsi qu’un programme complet pour réduire pas à pas la
dépendance. Victoria Dunckley offre ici une solution aux résultats
impressionnants et ce, *sans faire la morale aux parents*.
« Quel a été le plus grand changement dans l’environnement de nos enfants
en l’espace d’une seule génération ? Ce n’est pas le gluten, la
prolifération des pesticides, du plastique ou des colorants alimentaires,
mais l’invasion massive d’Internet, des téléphones portables et des
technologies sans fil. […] Et si, privé d’écrans, le cerveau de nos enfants
poussait un grand soupir de soulagement ? » Il est urgent que la
*cyberdépendance
et la place des écrans* dans notre quotidien deviennent des enjeux de
société : il en va de la santé et de la vie sociale de toute une génération.
*À propos de l’autrice*
Médecin et psychiatre spécialisée dans la pratique de
la psychiatrie intégrative pour les enfants, *Victoria Dunckley*, lauréate de
nombreux prix, est reconnue comme l’une des figures importantes du
mouvement visant à mieux comprendre les effets des écrans, de
l’environnement, de l’alimentation et de la médication sur le comportement.
Elle vit à Los Angeles.
Un message, un commentaire ?