La première chose à faire est d’élaborer ou de revoir son budget afin de dégager des économies. En effet, il suffit d’adopter un comportement plus critique par rapport à la consommation, afin de la réduire à ce qui correspond à nos réels besoins. « Vivre selon nos besoins plutôt que selon nos moyens » est un adage qui peut nous guider en cette nouvelle année. Il faut apprendre à résister avec succès aux diktats de la publicité, de la mode, du paraître, de la comparaison, etc.
Pour y arriver, un bon truc est d’attendre sept jours avant d’acheter un objet dont on a le goût. Souvent notre désir va s’estomper pour en venir à disparaître avant la fin de la période d’une semaine de carence. Il se peut aussi qu’on trouve satisfaction en empruntant l’objet à un proche ou en le louant. Après sept jours, si le désir demeure et devient besoin, vous pouvez tenter de le satisfaire dans le domaine de l’usager (ressourceries, marchés aux puces, plate-formes électroniques telles Marketplace, Kijiji, etc.). Ainsi vous paierez beaucoup moins cher et vous ferez un geste positif pour l’environnement, sans vous priver.
La réduction de la consommation diminue la quantité d’argent nécessaire pour vivre, ce qui peut souvent annuler le recours au crédit. Un tel comportement peux même vous transférer dans le monde inverse, soit celui des placements. Celui-ci vous apportera des revenus plutôt que le contraire. Toutefois, pour la plupart, la première résolution pour la nouvelle année pourrait être de diminuer son endettement, ce qui réduira le stress lié aux échéances de remboursements et les fréquents conflits familiaux reliés à l’argent.
En plus de réduire le recours au crédit, la diminution de la consommation peut aussi permettre de limiter le temps de travail, puisqu’on a moins besoin d’argent. Grâce à ce temps libéré toutes sortes d’activités gratifiantes deviennent possibles. D’abord dans la sphère du développement personnel (accroissement du savoir, croissance personnelle, développement artistique, activités sportives et de plein air, communion avec la nature, etc.) puis dans celle de l’implication communautaire (bénévolat dans des organismes sociaux, environnementaux ou sportifs, implications politiques, etc.).
Aussi surprenant que ça puisse paraître, la résolution de moins consommer et ses nombreuses conséquences indirectes, en plus d’accroître les chances de bonheur personnel, peuvent améliorer la vie de la communauté et celle finalement de toute la société. La pandémie de Covid-19 nous a appris qu’il est possible de vivre en consommant moins. À nous maintenant de poursuivre dans cette direction. Il en résultera, comme bénéfices secondaires, une diminution de notre empreinte écologique et de la production de gaz à effet de serre, ce dont la planète a désespérément besoin en 2021.
À ceux qu’une diminution de la consommation pourrait faire souffrir, je suggère de profiter de la pandémie pour amorcer un changement de carrière. Actuellement de belles opportunités s’offrent à vous dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’agriculture.
Pascal Grenier
Québec
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