De plus, il ne faut pas ignorer la protection du patrimoine et le soutien aux activités culturelles autres que celles des grandes vedettes ou des groupes financiers intéressés, sans oublier les faiblesses de la démocratie qui se résumera encore, sauf exceptions, à diverses consultations dont les conclusions n’engageront pas nécessairement la Ville.
Cependant, il faut souligner un changement remarquable celui de l’élection d’une majorité de femmes au conseil municipal. En effet, douze femmes ont été élues dans les districts. On peut concevoir que cette réalité pourra contribuer à établir un climat respectueux dans les débats sur toutes les questions relevant de la Ville.
De plus, le ton respectueux du nouveau maire tout au long de la campagne et depuis le 7 novembre est encourageant, ce qui tranche avec l’attitude de l’ancien maire qui a accumulé un record d’insultes et de bévues dès le début de son mandat en 2007. Il est vraie qu’une telle ouverture devenait incontournable dans le contexte où le parti du maire n’a pu faire élire que six conseillère et conseiller.
Mais, il y a lieu de nous interroger sur l’évolution des choses avec cette stratégie d’inclusion du plus grand nombre au comité exécutif, par exemple. On peut s’attendre à une certaine tendance à l’« unanimisme » au conseil municipal qui pourrait vouloir dire un certain consentement ou renoncement aux convictions des partis municipaux présents à l’Hôtel de ville. Cette tendance pourrait conduire à ne présenter à la population qu’un seul point de vue sur des projets plus ou moins complexes comme la ZILE (Zone d’innovation Littoral Est) par exemple. L’« unanimité », plutôt que la diversité, ne nous fera pas nécessairement avancer. Il est important d’avoir des débats publics mettant en perspective différents point de vue, notamment sur les objectifs visés par les différents projets mis de l’avant.
Les engagements exprimés en campagne électorale nous conduisent vers quelle sorte de ville ? Avec quatre partis présents au conseil municipal on retrouve des visions différentes et, dans certains cas, opposées. Certains élus se sont vantés de leurs liens avec les milieux d’affaires. Ce n’est pas nécessairement un point positif, particulièrement dans le secteur immobilier où l’objectif est de réaliser des profits sans cesse croissants.
Il faudra donc compter sur une action et une vigilance permanentes des citoyennes et des citoyens qui veulent construire une autre sorte de ville, une ville visant l’équité pour toutes et tous. Les mouvements sociaux, écolos, femmes, groupes d’entraide, auront un rôle primordial à jouer pour assurer la vigilance nécessaire au cours des quatre prochaines années. Évidemment, ce n’est pas une situation nouvelle pour tous ces groupes qui ont une vision globale et permanente des luttes à mener.
Les enjeux à surveiller prioritairement
La plupart des groupes engagés sur différents enjeux à Québec ont déjà rendu publics des propositions ou des projets concrets pour changer des choses en profondeur.
Pour ma part, je me permets d’attirer votre attention sur un certain nombre de propositions publiées par le collectif La ville que nous voulons1 sur les enjeux suivants : démocratie, environnement, justice sociale, droit au logement, une ville accueillante et respectueuse, la mobilité, le patrimoine et la culture. À noter que les textes en italiques proviennent du collectif La ville que nous voulons.
Ces propositions ont été réfléchies et rédigées en tenant compte de l’égalité entre les hommes et les femmes. Au-delà de l’élection d’une majorité de femmes au conseil municipal il importe d’adopter des mesures et des pratiques cohérentes.
« Pour y arriver, une analyse différenciée selon les sexes et intersectionnelle (ADS+) devra être effectuée préalablement à tout projet de politiques et règlements municipaux.
« C’est-à-dire, que tout projet devra prendre en compte les impacts spécifiques sur les femmes et tout particulièrement celles qui sont à la croisée des oppressions (aînées, communautés culturelles, autochtones, diversité sexuelle, incapacités physiques et mentales, incapacités économiques, etc.) et ajuster les politiques et règlements afin qu’aucun biais discriminatoires ne subsistent. »
La démocratie
Le fonctionnement démocratique de la ville reste déficient, la place des citoyennes et des citoyens risque de rester la même avec le nouveau conseil. Pour amorcer des changements importants il faudra revendiquer :
En plus de la majorité de femmes atteinte le 7 novembre, la parité femmes-hommes doit être atteinte « chez les cadres supérieurs de la fonction publique municipale ainsi que dans toutes les instances. »
« Instituer un projet pilote de budget participatif à Québec. »
Entreprendre des démarches auprès du gouvernement en vue de modifier la LAU (Loi d’aménagement et urbanisme) afin que le résultat des référendums d’initiative soit décisionnel.
Augmenter les pouvoirs décisionnels des conseils de quartier.
« Mettre en place un fonds de soutien à la participation citoyenne » pour donner plus de moyens aux groupes pour susciter l’implication d’un plus grand nombre de citoyennes et de citoyens sur les enjeux urbains.
L’environnement
L’aggravation de la situation sur la planète, y compris chez-nous, nous impose d’être plus sensibles et de passer à l’action pour réduire drastiquement notre contribution à toutes formes de dégradation de la qualité de l’environnement. Nous le savons, il faut réduire notre empreinte écologique, poser les gestes nécessaires pour réduire nos émissions de GES, modifier nos habitudes de consommation pour réduire notre production de déchets et le gaspillage important de toutes sortes de matières par les individu.e.s ainsi que par les commerces et les industries.
À l’heure actuelle, les gouvernements adoptent des discours laissant croire à leur adhésion à la nécessité de combattre le réchauffement climatique ; ils se donnent un discours vert mais les actions se font attendre à moins d’être en pleine contradiction avec le discours. À Québec, nous n’échappons pas à ce phénomène y compris parmi de nouveaux élus qui cherchent par tous les moyens à préserver la place de l’automobile dans nos déplacements. Le gouvernement du Québec de son côté, cherche à nous faire croire que le projet de 3e lien sous forme d’un tunnel entre Québec et Lévis n’est pas contraire à la nécessité de protéger l’environnement. Quant au gouvernement fédéral son incohérence et son incapacité à mettre fin le plus tôt possible à la production de sources d’énergie fossiles est totalement honteux. Et pour couronner le tout, l’échec de la COP 26 ce mois-ci montre à quel point les intérêts financiers dominent les activités humaines et nous empêchent de poser les gestes qu’il faut pour sauver notre avenir.
Il faut exiger que le palier municipal joue un rôle important et déterminant à cet égard. Voici quelques propositions parmi une foule d’autres qui représentent des moyens pour changer l’évolution de la destruction de la nature dont nous avons besoin pour survivre.
Adopter un moratoire sur le dézonage des terres forestières
« Sauvegarde de tous les sites identifiés comme milieux naturels d’intérêt dans le Répertoires des milieux naturels d’intérêt, produits par la ville de Québec (ex : la forêt située au nord du chemin Château Bigot et le boisé du secteur Chaudière près du Ikea). »
« Création d’un grand parc urbain à l’ouest de la ville en reliant le boisé de Marly, le boisé des Compagnons, le Boisé Neilson, le parc de la Plage Jacques Cartier et le parc Cartier Roberval »
Adoption de mesures assurant la protection et la régénération des sols.
« Obligation d’aménager un espace tampon entre toute nouvelle construction et son environnement. »
« Accroissement de l’apport en matière organique dans les sols, notamment, en encourageant la production individuelle ou collective de compost. »
« Exigence pour toute nouvelle construction d’un pourcentage d’aires vertes (végétalisées) suffisant et tenant compte du nombre de ménages qui occupera le bâtiment. Tout type d’installation permanente, comme un stationnement, devra être soustrait de ce pourcentage d’aire verte. »
« Établissement d’une Charte de l’arbre définissant les obligations des citoyens, entreprises et institutions envers les arbres. (plantation, transplantation, élagage, abattage, etc). Tous devront s’y conformer. »
« Instauration d’un système de récupération des arbres pouvant être transplantés. »
« Délivrance de permis de construction définitif conditionnel à l’approbation préalable d’un plan de plantation, de transplantation, de protection et d’abattage d’arbres. »
Adoption de mesures pour assurer la protection de l’air et de l’eau.
« Adoption d’un plan d’action sur la pollution sonore et lumineuse. »
Adoption d’un moratoire sur le dézonage des terres agricoles et/ou sur leur exploitation à des fins non agricoles, création d’un complexe agroalimentaire sur les terres des Sœurs de la Charité, augmentation du nombre de jardins communautaires et collectifs. »
« Adoption d’une politique zéro déchet pour l’administration municipale. Ce qui implique une révision des pratiques courantes de toutes les unités administratives et l’application d’une politique d’acquisition en conséquence. »
Appui aux groupes s’engageant dans une démarche zéro déchet.
« Moratoire sur le déploiement de la 5G. À l’instar de nombreuses autres villes, Québec devrait l’exiger du gouvernement fédéral. »
« Instaurer un zonage “conservation des milieux naturels” au règlement de zonage municipal. »
« Abandon de la vision du développement dans le secteur Littoral Est par la ville de Québec » et « établissement d’un véritable cadre collaboratif avec la société civile pour faire du Littoral Est un modèle de développement éco-responsable. »
« L’interdiction de AirB&B qui gruge le parc immobilier et contribue à la désertification et la gentrification du centre-ville. »
L’équité sociale et économique
Les inégalités sociales à Québec deviennent de plus en plus graves. Il y a lieu d’agir sans attendre pour augmenter les interventions de la Ville afin de faire en sorte de contrer les causes de ces inégalités qui s’appellent pauvreté, itinérance, chômage, faibles revenus, etc. Suivent quelques propositions pour changer les choses.
La justice sociale
« Une augmentation significative du soutien financier aux groupes d’aide aux personnes fragilisées par la pauvreté, leur état de santé, un handicap, l’itinérance, le chômage, la difficulté de se loger … »
« Des mesures d’aide aux personnes en situation ou à risque d’itinérance et aux groupes qui interviennent pour les aider à survivre et surtout sortir de leur situation difficile. »
« Des aménagements urbains tenant compte des personnes handicapées et de la présence des personnes itinérantes. »
« Des mesures de contrôle des loyers et d’appui aux revendications en ce sens de nombreux groupes sociaux auprès du gouvernement du Québec. »
« Adoption d’une politique d’habitation à l’abri de l’appétit des promoteurs. Cette politique doit impliquer l’adoption de mesures contraignantes visant à éliminer les effets de la spéculation. »
« Assujettir la délivrance de tout permis pour la construction d’unités résidentielles à la conclusion d’une entente entre le demandeur (développeur) et la municipalité, en vue d’améliorer l’offre en matière de logement abordable, social ou familial ;2 »
Une ville inclusive
« Combattre toute forme d’exclusion et de discrimination. »
« Garantir aux personnes LGBTQ+ le respect de leurs droits et de leur présence ainsi que la reconnaissance de leurs contributions dans la société. »
« Répondre aux besoins des personnes handicapées en matière de déplacements. »
« Favoriser l’acceptation sociale de toutes les personnes en situation ou à risque d’itinérance à partir du principe que « l’espace public appartient à tous » ; 3
Des aménagements dignes d’une ville à échelle humaine
« Tout aménagement et projet de développement doit faire l’objet d’une acceptation par les citoyennes et citoyens des quartiers ou secteurs concernés :
La Zone d’innovation du littoral est (ZILE) qui affecterait lourdement les quartiers de Maizerets et du Vieux-Limoilou ;
La transformation de l’autoroute Laurentienne entre la rue Dorchester et la rue Soumande en boulevard urbain ainsi que le réaménagement du boulevard Wilfrid-Hamel en secteur d’habitation de chaque côté du nouveau boulevard urbain ;
Dans le même ordre d’idée nous proposons la transformation en boulevards urbains de l’autoroute Charest de la rue Verdun à l’autoroute Robert-Bourassa et l’autoroute Dufferin-Montmorency du boulevard des Capucins jusqu’aux Chutes Montmorency pour en faire des zones résidentielles avec des aménagements écologiques pour protéger le littoral ainsi que des espaces permettant les relations sociales. Les espaces non résidentiels devront respecter des critères environnementaux et être cohérent avec l’ensemble des propositions qui précèdent. »
Le respect du droit au logement
La crise du logement c’est l’augmentation de l’itinérance, la difficulté de se trouver un logement adéquat à un prix abordable, la précarité devant les abus de certains propriétaires, etc. C’est une violation du droit au logement reconnu dans la Déclaration universelle des droits de l’homme (des humains). Voici donc quelques propositions pour assurer ce droit à Québec.
Augmenter substantiellement les budgets destinés à la création de nouvelles coopératives d’habitation.
« L’augmentation substantielle des budgets destinés à la création de nouvelles unités d’habitations à loyer modique et modulables selon les revenus. (via OMHQ) Ces nouvelles unités devront être localisées dans des secteurs desservis par les services réguliers de transport collectif. »
« L’abolition de la pratique qui consiste à offrir et céder des propriétés acquises par la Ville (terrains et bâtiments) aux seuls entrepreneurs et développeurs privés et la mise en réserve de ces terrains et bâtiments pour des fins civiques (parc, coopératives d’habitation et fiducies foncières communautaires). »
« L’assujettissement de la délivrance de tout permis pour la construction d’ensembles résidentiels locatifs par des promoteurs privés à la conclusion d’une entente entre le demandeur et la municipalité en vue d’améliorer l’offre en matière de logement abordable, social ou familial et intergénérationnel. »
« Fixer l’augmentation maximale du prix des logements à un taux inférieur à celui de l’Indice des prix à la consommation (IPC) publiés par Statistique Canada. »
Pour une ville accueillante et respectueuse
Reconnaissance des Premiers peuples
« La Ville de Québec doit garantir la sécurité culturelle des membres des Premiers peuples au sein des services municipaux et donner une formation sur les différences culturelles, l’histoire et les enjeux autochtones aux employés municipaux. »
« Appuyer l’établissement et le financement durable à long terme de logements abordables, de refuges, d’espaces sûrs, de maisons de transition, de maisons d’hébergement et de services dirigés par les Autochtones et libres d’accès pour les personnes autochtones, en particulier celles qui sont sans domicile ou vivent une situation précaire, qui sont aux prises avec l’insécurité alimentaire ou la pauvreté, et qui fuient la violence ou ont été victimes de violence et d’exploitation sexuelle. »
Combattre le racisme
Le racisme étant une réalité à Québec malheureusement, la Ville doit adopter des mesures énergiques contre toute forme de racisme dans les institutions municipales ainsi que dans la société en général.
« Que le vérificateur de la Ville de Québec fasse annuellement un rapport sur la représentativité des personnes racisées différenciées selon le genre à tous les niveaux hiérarchiques au sein des services municipaux. »
« Que la Ville de Québec et le Service de police de la Ville de Québec reconnaissent clairement la réalité du profilage racial, incluant son impact sur le bien-être des citoyennes et des citoyens racisés de Québec, et sur leur confiance dans les organismes de maintien de l’ordre. » et « Que la Ville de Québec commande une étude indépendante sur le profilage racial policier à Québec… »
Immigration : un projet de citoyenneté
« Que soit mis en place un Bureau d’accueil des personnes immigrantes offrant notamment un guichet unique d’information ayant pignon sur rue, qui détient, communique, explique tous les renseignements utiles aux personnes immigrantes nouvellement arrivées à Québec, les oriente vers les services essentiels et, au besoin, les accompagne dans leurs premières démarches d’installation. »
« Garantir aux personnes immigrantes un accès aux logements abordables et de qualité et appuyer financièrement les organismes qui leur viennent en aide en matière de logement tels le Bureau d’animation et d’information logement du Québec métropolitain (BAIL Metro), le Comité logement d’aide de Québec Ouest, et l’Action logement Duberger-Les Saules. »
« Doter l’administration municipale et les organismes communautaires reconnus par la Ville qui interagissent de plus en plus avec une population plurielle sur le plan culturel et ethnique des compétences en matière de communication interculturelle. »
« Que la Ville applique l’analyse différenciée selon le sexe dans une perspective intersectionnelle (ADS+), c’est-à-dire qu’elle passe au crible de l’analyse différenciée selon les genres (ADG) et vérifie les impacts de l’intersection des oppressions sur les femmes provenant de l’immigration afin de prévenir toutes discriminations. »
La mobilité
Le dossier du tramway a occupé une place très importante dans les débats publics des dernières années. Or, il devient urgent que ce projet trouve un aboutissement positif à court terme et que des améliorations y soient apportées.
Mais la mobilité ne se concrétise pas uniquement par le tramway ou le transport en commun. Il y a d’autres alternatives à l’automobile comme la marche et le vélo. Il faut donc que se développent des moyens de nous déplacer de manière efficace, confortable et sécuritaire tout en réduisant les possibilités de nous déplacer en auto, particulièrement dans les centres-villes.
« Augmenter substantiellement le « budget initial du projet de transport structurant afin de déployer à court terme un réseau complet incluant toutes les formes de déplacement… Cela implique une action vigoureuse auprès des paliers supérieurs de gouvernement. »
« Le maintien en permanence des activités du Bureau de projet du réseau structurant afin de prévoir les ajustements et les déploiements futurs sur le réseau en fonction de l’augmentation graduelle des besoins et des changements de comportement. »
L’introduction de la gratuité du transport en commun d’ici 2023.
« L’imposition d’un moratoire sur le développement autoroutier à Québec, incluant l’abandon du projet de tunnel sous-fluvial entre Québec et Lévis. »
Remplacer le tunnel comme 3e lien par une transformation du service de traversiers Québec-Lévis en remplaçant la flotte actuelle par des navires électriques qui donneraient la priorité à des autobus d’une ligne partant du centre de Lévis jusqu’à la gare ferroviaire de Québec.
« Augmenter le nombre de passages prioritaires aux piétons »
Augmenter le nombre de pistes cyclables pour des déplacements réguliers et pas seulement pour le divertissement en assurant leur sécurité.
La protection du patrimoine
« Que la Ville s’engage à tout mettre en œuvre pour préserver les bâtiments patrimoniaux des visées des promoteurs immobiliers. » À cet égard, la vente de la Maison Chevalier dans le Vieux-Québec doit être immédiatement remise en question et annulée.
« Mise sur pied d’une instance indépendante pour la sauvegarde du patrimoine dans la Ville de Québec. »
« Création d’un poste d’Ombudsman pour la sauvegarde du patrimoine dans la Ville de Québec. »
« Donner au patrimoine vivant la chance de jouer son rôle d’échange, d’intégration et de cohésion sociale pour toutes les composantes de la société. »
La culture pour toutes et tous
« Démocratiser l’accès à la culture sous toutes ses formes. Pour ce faire, nous proposons un budget municipal permettant aux personnes à faibles revenus d’assister gratuitement aux diverses manifestations culturelles dans la ville de Québec. »
« Soutenir financièrement la production culturelle et artistique ainsi que les artistes et personnels techniques qui y travaillent. »
Pour conclure, mes attentes pourront paraître énorme mais je dois vous dire qu’elles sont encore plus importantes que les propositions que vous venez de lire. Mais il faut prendre en compte que plusieurs groupes défendent déjà ce genre de propositions et bien plus.
Il est essentiel d’être exigeant.e.s à l’égard du nouveau maire et des nouveaux membres du conseil municipal durant les quatre prochaines années et au-delà sans doute. Je me répète peut-être mais, si nous voulons améliorer les conditions de vie de toutes les personnes qui vivent avec nous dans la ville de Québec, nous devrons mettre de la pression sur les autorités municipales pour que des changements majeurs soient mis en œuvre afin de protéger notre environnement, d’assurer une véritable justice sociale, de limiter le pouvoir des promoteurs et financiers, etc.
En terminant, j’ai envie de terminer ce texte par une slogan qui est un peu à l’origine de mes motivations : « Ce n’est qu’un début, continuons le combat ! » Aux plus jeunes, permettez-moi de rappeler le fameux « On avance, on avance, on recule pas ! »
Serge Roy
Pour consulter l’ensemble des propositions du collectif La ville que nous voulons allez sur le site du collectif : https://lavillequenousvoulons.ca/propositions/
NOTES
1. https://lavillequenousvoulons.ca/propositions/ ou en faisant une demande à villequenousvoulons@réseauforum.org
2.IRIS : Spéculation immobilière et accès au logement - 3 propositions pour Montréal.
3.Voir RAIIQ : http://raiiq.org/index.php
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