La demande de référendum consultatif s’inscrit dans une démarche d’acceptabilité sociale pour que chaque citoyen qui habite le territoire municipal puisse avoir l’opportunité de se prononcer en regard de l’établissement d’une des plus grosses mines à ciel ouvert en zone péri urbaine. Rappelons que des résidents habitent à 800 mètres de la mine projetée, que le Parc Ferland qui compte plusieurs milliers de citoyens est à environ 3 kms et que la source d’eau potable du Lac des Rapides est à 5 kms de la fosse et à 1 km des claims miniers du promoteur.
Le fort pourcentage de signataires démontre, qu’en tout respect de la démocratie, les citoyens désirent être entendus car ce sont eux qui auront à vivre les conséquences associées à ce projet. (En terme statistique, 5 000 signataires représentent plus de 50% des électeurs qui s’étaient déplacés lors du dernier scrutin municipal à Sept-Îles en novembre 2009).
Jusqu’à présent, le projet Mine Arnaud soulève de multiples questionnements allant des bénéfices nets attendus de ce projet, à la grande perte de territoire sacrifié (57 km2), ainsi qu’aux impacts potentiels que les citoyens auront sur leur santé, le milieu et leur qualité de vie.
Le livre blanc de l’UMQ, auquel la ville de Sept-Îles a donné son aval par résolution, planche actuellement sur la municipalité de demain :
« La municipalité de demain place la personne et la famille au centre de ses préoccupations et de ses actions. Son développement repose sur les valeurs du développement durable et de l’éthique. Sa gestion favorise la participation citoyenne, la transparence et l’imputabilité. »
Voilà pourquoi, en ce 22 avril 2013, 5 000 citoyens de Sept-Îles demandent à leurs élus d’être entendus pour pouvoir collectivement se prononcer sur l’acceptabilité ou non de ce projet minier dans les limites du territoire de leur ville.