Édition du 17 décembre 2024

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Environnement

Dépôt officiel au Conseil de la Ville de Sept-Îles d’une pétition de 5 000 noms en faveur d’une demande de référendum consultatif sur le projet Mine Arnaud.

En ce jour de la Terre (22 avril NDLR), les 3 comités (Regroupement pour la Sauvegarde de la grande Baie de Sept-Îles, comité de défense de l’air et de l’eau de Sept-Iles et Comité des citoyens du canton Arnaud) de même que le citoyen Réjean Porlier ont déposé en séance publique du conseil de la ville de Sept-Îles une pétition endossée par près de 5 000 personnes vivant sur le territoire. Cette pétition indique que les soussignés, citoyens de la ville de Sept-Îles, ont le droit de se prononcer et de décider s’ils veulent ou non d’une mine à ciel ouvert (projet Mine Arnaud) à l’intérieur des limites de la ville. Ils demandent à leur conseil municipal de soumettre cette volonté à une consultation publique par référendum à l’ensemble de la population.

La demande de référendum consultatif s’inscrit dans une démarche d’acceptabilité sociale pour que chaque citoyen qui habite le territoire municipal puisse avoir l’opportunité de se prononcer en regard de l’établissement d’une des plus grosses mines à ciel ouvert en zone péri urbaine. Rappelons que des résidents habitent à 800 mètres de la mine projetée, que le Parc Ferland qui compte plusieurs milliers de citoyens est à environ 3 kms et que la source d’eau potable du Lac des Rapides est à 5 kms de la fosse et à 1 km des claims miniers du promoteur.

Le fort pourcentage de signataires démontre, qu’en tout respect de la démocratie, les citoyens désirent être entendus car ce sont eux qui auront à vivre les conséquences associées à ce projet. (En terme statistique, 5 000 signataires représentent plus de 50% des électeurs qui s’étaient déplacés lors du dernier scrutin municipal à Sept-Îles en novembre 2009).

Jusqu’à présent, le projet Mine Arnaud soulève de multiples questionnements allant des bénéfices nets attendus de ce projet, à la grande perte de territoire sacrifié (57 km2), ainsi qu’aux impacts potentiels que les citoyens auront sur leur santé, le milieu et leur qualité de vie.

Le livre blanc de l’UMQ, auquel la ville de Sept-Îles a donné son aval par résolution, planche actuellement sur la municipalité de demain :

« La municipalité de demain place la personne et la famille au centre de ses préoccupations et de ses actions. Son développement repose sur les valeurs du développement durable et de l’éthique. Sa gestion favorise la participation citoyenne, la transparence et l’imputabilité. »

Voilà pourquoi, en ce 22 avril 2013, 5 000 citoyens de Sept-Îles demandent à leurs élus d’être entendus pour pouvoir collectivement se prononcer sur l’acceptabilité ou non de ce projet minier dans les limites du territoire de leur ville.

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