Bien que les explications fournies par la Ville apparaissent crédibles, la Fondation Rivières se questionne à propos du fait que l’Entrepreneur soit payé à taux horaire pour les opérations qu’il aura à accomplir dans les prochains jours. Il apparaît surprenant que 8 jours et 8 nuits soient requis pour ces travaux sur une longueur de 16 mètres. Les causes du bris demeurent inexpliquées, d’autant plus qu’il s’agit d’une conduite en acier recouverte de béton, ce qu’il y a de plus résistant. Trois conduites de ce type approvisionnent la station d’épuration située sur l’Île Charron.
Enfin, la Fondation Rivières réitère que chaque mètre cube d’eaux usées non traitées, ainsi déversé dans l’environnement, devrait faire l’objet d’une amende afin d’inciter les municipalités à limiter leurs déversements. Les différentes analyses d’eau et études de suivi de la contamination ne compenseront jamais le tort causé. Les sommes ainsi recueillies devraient contribuer à réduire la pollution, comme par exemple installer des systèmes de désinfection là où il n’y en a pas, comme à Longueuil.
La Fondation Rivières interviendra rapidement auprès de la nouvelle ministre de l’Environnement, madame MarieChantal Chassé, pour faire en sorte que les conditions encadrant les débordements de ce genre soient resserrées et leur pollution justement compensée.
Vidéo : Alain Saladzius se prononce sur le déversement prévu à Longueuil
Communiqué de presse de l’agglomération de Longueuil concernant les travaux prévus
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