« Appelez les femmes « le sexe faible est une diffamation ; c’est l’injustice envers la femme. Si la non-violence est la loi de l’humanité, l’avenir
Bien que la Journée internationale des femmes ait débuté le 28 février 1909 aux États-Unis d’Amérique, l’ONU a commencé de la célébrer officiellement, le 8 mars 1975. Cette année nous avons voulu souligner le courage et l’abnégation des femmes autochtones qui n’ont cessé de lutter pour la défense de leurs droits.
L’UAQASA souhaite à toutes les femmes du Québec un franc succès dans leur lutte pour la paix et le respect de tous leurs droits fondamentaux et en particulier aux femmes victimes aujourd’hui encore de l’arbitraire et de la discrimination.
En cette période de grands bouleversements à l’échelle mondiale dû à la COVID-19, certaines femmes ont été carrément assassinées par certains lâches et plusieurs sont abandonnées à leur sort par notre gouvernement du Québec. Plusieurs femmes vivent dans des conditions précaires, surtout les femmes monoparentales et que dire de ces femmes qui sont devenue une proie facile, en ce temps de la COVID, des prédateurs proxénètes. Notre Premier ministre aurait pu les aider financièrement et les intégrer au marché du travail. Hélas, il raté une occasion en or de les faire sortir des griffes de leurs proxénètes.
Nous condamnons les féminicides qui profitent de la situation de vulnérabilités de certaines femmes en ce temps difficile de la COVID-19 pour en abuser de la situation précaire des femmes, allant jusqu’à les assassinés lâchement.
L’UAQASA fidèle à sa tradition, depuis le lancement de ses activités le 8 mars 2016, à la Journée Internationale des Femmes (JIF) n’a cessé d’œuvrer pour faire respecter les droits des femmes et n’a cessé de promouvoir le vivre ensemble en harmonie et la paix, elle condamne par conséquent ces barbares qui n’ont aucun respect pour la vie humaine en général et pour la vie de nos femmes au Québec, en particulier.
Il est vrai que les droits des femmes du Québec sont encore bafoués en 2021, y compris par plusieurs responsables en position d’autorités et que plusieurs femmes sont encore victimes d’abus de toutes sortes et surtout dans certains lieux de travail, de la part de certains de leur chef hiérarchique misogyne, allant jusqu’à leur imposer d’accuser faussement leurs adversaires avec qui ils ont de comptes à rendre…
L’aide de 23 millions du gouvernement du Québec pour les femmes est une insulte ajoutée à l’injure.
En ce temps de pandémie de la COVID-19 et pour les prochaines années, notre gouvernement devrait, injecter annuellement, d’une façon récurrente, au moins, un demi-milliard de dollars pour aider toutes les femmes du Québec en difficulté afin qu’elles puissent intégrer à des emplois, être plus indépendantes financièrement et de bâtir un Québec plus prospère respectant l’environnement.
Est-ce que notre Premier ministre, M. François Legault avait oublié que malgré que nos femmes du Québec ont été les dernières au Canada à avoir le droit de vote, elles sont aujourd’hui à l’avant-garde de l’émancipation de la femme, ici, chez nous au Canada et ailleurs dans le monde. Oubli t’il qu’elles représente plus de la moitié de la population québécoise !
Quant aux femmes issues des minorités ethnoculturelles, elles sont discriminées doublement et sont sous représentées aux postes de directions et aux postes politiques au sein des trois paliers gouvernementaux. Elles sont discriminées lorsqu’elles postulent à un emploi et même lorsqu’elles accèdent rarement à des postes importants, comme ce fut le cas de la Juge Juanita-Wesmorland-Traoré, l’ex-députée fédérale et ancienne ministre, Jean-Augustine…
Claire Simard, Membre du CA et secrétaire bénévole de l’UAQASA
Pour : Ali Dahan, Ph.D., ex-Diplomate, Président de l’UAQASA. Défenseur des droits humains depuis l’âge de 16 ans dont ici, chez nous au Québec et au Canada depuis plus de 30 ans.
Un message, un commentaire ?