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Bolivie. Référendum : Evo a perdu contre Evo...

Publié par Alencontre le 28 février 2016 | traduction Alencontre

Dimanche 21 février 2016, le peuple bolivien s’est prononcé lors d’un référendum visant à réformer la Constitution du pays de façon à permettre la réélection du président Evo Morales en 2019. Dans cet article, rédigé avant que ne soient connus les résultats définitifs (51,3% de Non, 48,7% de Oui), Pablo Stefanoni analyse la situation politique qui s’ouvre pour la Bolivie.

Evo Morales s’est engagé lui-même dans ce qui était vu, dès le début, comme l’élection la plus difficile d’une administration marquée par une succession de triomphes électoraux éclatants tout au long d’une décennie. Comme si « l’abstinence » électorale se révélerait insupportable pour un dirigeant qui a besoin de l’approbation continue des masses, le président bolivien s’est lancé dans un référendum pour permettre d’exercer un quatrième mandat alors même qu’il lui reste quatre ans pour achever son troisième terme.

De la sorte, le gouvernement même qui a élaboré la constitution a décidé, six ans après qu’elle a été approuvée, de modifier cette récente Constitution politique de l’Etat. Celle qui jeta les bases, en 2009, de « l’Etat Plurinational ». La question était la suivante : « Approuvez-vous la modification de l’article 168 de la Constitution politique de l’Etat afin que la présidente ou le président et la vice-présidente ou le vice-président de l’Etat puissent être réélues ou réélus à deux reprises de manière continue ? »

La première difficulté, manifeste, d’un référendum de cette nature est qu’il unifie tous les opposants derrière l’option du Non. Des racistes qui n’ont jamais voulu un gouvernement paysan-indigène jusqu’à ceux qui émettent des critiques inverses : qu’il ne s’agit pas d’un véritable gouvernement indigène, mais plutôt un succédané à matrice « blancoïde » [du pouvoir historique en Bolivie] ou plus directement un gouvernement anti-indigène.

La coalition du Non a ainsi permis l’unification derrière un vote de forces qui ne s’uniraient jamais derrière une candidature commune. Il s’agit d’une chose naturelle, qui ne disqualifie pas leurs raisons, mais qui nuance des lectures qui, comme il arrive dans ces cas, tentent de lire le résultat de manière unidimensionnelle. Montesquieu n’a pas ressuscité dans les Andes, il ne s’agissait pas non plus de la main noire de l’Empire (au sens de la société secrète qui fait « l’histoire ») ni, encore, du fameux Vivir bien ancestral qui réveille les déités (divinités) andines des hauteurs pour venger le « néo-dévelopementisme » populiste d’Evo.

Peut-être s’agit-il d’une chose plus simple : une combinaison d’usure après une décennie d’exercice gouvernemental – et des difficultés qui en découlent pour transformer des utopies mobilisatrices en des réalités existentielles – marquée par des erreurs politiques commises entre-temps, comme celle de convoquer aussi rapidement un référendum après le triomphe électoral de 2014 avec 61% des suffrages, sans parler de la mauvaise campagne électorale.

De cette manière, ce qui était envisagé comme un processus de dépolarisation en 2010-2014, aidé par le succès économique de Morales, est devenu une re-bipolarisation renouvelée, quasi 50%-50%. En résumé, en accord avec les résultats obtenus jusqu’à ce moment, le 21 février 2016, Evo a perdu contre Evo plus que contre l’opposition.

• Au cours de cette décennie, le Movimiento al Socialismo (MAS) a mis sur pied, avec succès, un nouveau modèle économique fondé sur l’étatisme et une certaine orthodoxie macroéconomique, ceci parallèlement à un nouvel Etat plus ouvert à la diversité du pays. « Le socialisme est compatible avec la stabilité macroéconomique », a déclaré une fois le ministre de l’économie Luis Arce Catacora. Il occupe cette charge depuis une décennie (ce qui est en soi un exploit dans un pays connu pour ses convulsions économiques qui, dans les années 1980, a connu une hyperinflation). Les chuquiago boys [Chicago Boys de Pinochet] – en référence ironique avec le nom aymara de La Paz – ont montré ainsi une efficacité que les néolibéraux n’avaient pas atteinte, grâce, en partie, au prix élevé des matières premières ainsi qu’à une politique d’extension du marché interne, la nationalisation des hydrocarbures, le recouvrement des impôts ainsi qu’une gestion « prudente » de l’économie [1]. Aujourd’hui, le scénario a changé en raison de la chute des prix, mais le « blindage » économique fonctionne encore et d’importants investissements sont même prévus.

Le problème est que le référendum a éveillé le sentiment « anti-réélectionniste » fondé sur les réflexes anti-étatiques des Boliviens qui existent depuis longtemps (bien qu’ils réclament « plus d’Etat »). Hernando Siles, né à Sucre en 1882, partisan d’un tiède réformisme social lorsqu’il fut « au pouvoir » de 1926 à 1930, dut faire face à un soulèvement populaire en 1930 au moment où il tenta de « se perpétuer » au pouvoir [il décéda à Lima en 1942]. Le dirigeant de la Révolution nationale, Víctor Paz Estenssoro [qui, avec d’autres, créa en 1941, alors qu’il était ministre de l’économie, le MNR – Mouvement nationaliste révolutionnaire qui capta la Révolution nationale] essuya un coup d’Etat en 1964 après un second mandat consécutif. Il dut s’exiler au Pérou. Gonzalo Sánchez de Lozada, en 2003, lors d’un deuxième mandat non consécutif, s’enfuit en hélicoptère au milieu de la Guerre du gaz [vaste mouvement social contre la privatisation]. Donc, l’aversion pour la « perpétuation » est l’une des marques de la culture politique bolivienne et de sa méfiance face au pouvoir. Il ne faut pas non plus négliger la pénétration d’une certaine culture politique « libérale », depuis 1982, suite au renforcement démocratique.

Morales est parvenu à endormir ces réflexes, et comme président-symbole d’une nouvelle ère, il a remporté élection après élection durant une décennie. Mais aujourd’hui cette magie s’est en grande partie dissipée. Quoi qu’il en soit, après une décennie, dans un pays politiquement instable comme l’est la Bolivie, le fait qu’il maintienne presque la moitié des suffrages n’est pas une donnée mineure. Si les partisans du Non viennent de sensibilités très diverses, les partisans du Oui donnent un soutien à la continuité du mandat cocalero. Pour cette raison, l’opposition sait que le MAS n’est pas (encore) battu en 2019. En revanche, il ne fait aucun doute que le projet du parti au gouvernement s’est affaibli.

• Les résultats du dimanche 21 février peuvent se lire comme une perte des secteurs que le MAS avait gagnés dans les urnes – au moyen de son expansion hégémonique – mais qui étaient loin d’être d’une loyauté électorale absolue : les électeurs des grandes villes et ceux de l’orient autonomiste mené par Santa Cruz. Les paysans et les villes intermédiaires ont sauvé le président d’une défaite majeure. Néanmoins, des conflits locaux à Potosí et El Alto, mal résolus, ont affaibli Evo dans ces zones andines bastions du MAS.

Evo a toujours été convaincu que son « pacte de sang » est avec les paysans, que ces derniers ne l’abandonneraient jamais, alors que le soutien urbain est toujours méfiant, volatil. C’est là qu’ont toujours résidé la force et la faiblesse du projet d’Evo, qui s’est toujours appuyé sur une matrice paysanne (et cela paradoxalement car le pays est toujours plus urbanisé).

Il faut ajouter à ces éléments une campagne où l’efficacité était plus présente du côté du Non, en particulier sur les réseaux sociaux (de fait, le président a appelé, suite au référendum, à « débattre de son utilisation » parce que des guerres sales y sont organisées, qui font « tomber des gouvernements »). Une série de figures – comme celles des journalistes Amalia Pando [2] ou Carlos Valverde, ce dernier plus polémique, de Santa Cruz – se sont jointes à un grand nombre d’autorités régionales de l’opposition et ils ont dynamisé une campagne parfois sans ressources (une autre difficulté du MAS a été de gagner la mairie de grandes villes et des gouvernorats : le prestige gouvernemental d’Evo a toujours été inversement proportionnel au faible éclat de ses gouvernements locaux).

• Depuis 2009, le pragmatisme a permis à Evo d’amplifier sa base à Santa Cruz, alors que son gouvernement devenait toujours plus « normal » et perdait de son caractère d’épopée révolutionnaire. Ce n’est pas un hasard si le discours sur la stabilité a remplacé celui sur le changement. Et, pour la première fois depuis 2005, l’élection du 21 février de Morales manquait d’images sur l’avenir et se réfugiait sur les conquêtes du passé. Ce n’est pas un hasard si, devant des résultats qui lui étaient contraires, au milieu du comptage officiel, Evo Morales rappelait les attaques qui étaient lancées contre lui, en 2005, alors qu’il était un paysan candidat à la présidence, l’accusant d’être un « taliban » ou un « narcotrafiquant ». Il s’agissait d’une sorte de refuge dans l’Evo paysan (lors de cette campagne référendaire) que la gestion du pouvoir avait effacé de son profil présidentiel ; un retour aux origines et à l’entourage dans lequel il se sent le plus sûr, celui du « pacte de sang » éthnico-culturel.

Dans le cadre d’une perte d’initiative croissante, les balles de l’opposition – certes, très dispersées – ont commencé à atteindre le blindage érigé au cours des mois et des années antérieurs. Ainsi, l’accusation qu’une ancienne conjointe d’Evo dirigeait une entreprise chinoise qui avait reçu des contrats publics sans adjudication a eu une incidence sur le capital moral d’Evo, source de sa légitimité politique.

Cela s’ajoutait aux scandales du Fonds indigène : les projets fantômes financés par l’Etat finirent en interrogation sur la capacité indigène à rénover la politique. Plus encore, la révélation qu’Álvaro García Linera, le vice-président, n’a pas achevé sa licence en mathématique au Mexique a eu une répercussion démesurée et l’a obligé à revalider, sur la défensive, son statut d’intellectuel – malgré le fait que c’est un invité régulier de diverses universités prestigieuses en raison de son œuvre théorico-politique.

• Mais, en outre, le Non a rencontré un argument qui s’est transformé en arme puissante parce qu’il faisait écho à un sentiment généralisé, surtout parmi les secteurs urbanisés : le gouvernement d’Evo a été, effectivement, un bon gouvernement sous bien des aspects, mais il n’est pas bien qu’il se « perpétue » au pouvoir. L’écrivain Edmundo Paz Soldán, par exemple, a déclaré qu’il observe la Bolivie de la dernière décennie « avec une économie qui n’a cessé de croître, qui a permis la diminution de la pauvreté extrême, l’expansion de la classe moyenne et une amélioration notable de nos indicateurs de santé et d’éducation ». Il ajoute que « Morales a su manier l’économie, il a promu des politiques nécessaires d’inclusion des groupes exclus, et il a consolidé une politique maritime cohérente ; il a également projeté le pays sur le champ international ».

Il soutient que « du côté négatif, on retrouve la corruption institutionnalisée, le manque d’indépendance du pouvoir judiciaire, le manque de politiques en matière d’égalité de genre ainsi que l’absence d’un véritable plan d’industrialisation qui fasse que la Bolivie cesse d’être une économie dépendante de ses matières premières ». Il conclut ainsi : « J’espère seulement que la Bolivie soit à la hauteur et le montre au continent que, pour autant qu’elle admire Evo et approuve sa gestion, elle fait encore plus confiance à ses institutions et à une démocratie qui limite les impulsions de ses dirigeants à vouloir rester pour toujours au pouvoir. » [3] Ce raisonnement contient de nombreux points qui ont renforcé le vote en faveur du Non ; ceux qui sont les plus difficiles à neutraliser par le gouvernement, avec ses données économiques.

• La perte de magie d’Evo le cocalero a cependant aussi ressuscité d’autres fantômes. L’incendie de la mairie d’El Alto, aux mains de la jeune maire de l’opposition Soledad Chapetón [4], par des « pères de famille » qui protestaient, a mis en évidence que le répertoire de l’action collective qui, en 2003, a frayé la route à l’épique Guerre du gaz, peut être, dans un autre contexte, la survivance de formes de protestation démesurées, qui empêchent le fonctionnement normal des institutions et causent la mort de personnes. Tout cela génère un rejet fort des « majorités silencieuses » envers les mouvements sociaux, repliés sur les instances corporatives et même avec des tonalités mafieuses, comme il est advenu avec le cacique syndical alteño [de El Alto perché au-dessus de La Paz], Braulio Rocha, qui avait averti Chapetón qu’il serait « son cauchemar » et qui est aujourd’hui en détention pour l’incendie.

• Un aspect des gouvernements nationaux-populaires réside dans leur difficulté à accepter un nouvel ordre, concrétisé par exemple dans les constitutions approuvées lors de leur gestion ainsi que leur tendance à penser ces chartes comme le résultat de rapports de forces transitoires qu’il faut modifier devant une possibilité moindre « d’avancer ». Cela provoque des situations paradoxales, qui se sont également produites au Venezuela. En raison des tentatives de modifier ces nouvelles Grandes Chartes, la défense de ces constitutions tombe dans les mains de la droite qui, auparavant, avait tenté d’en empêcher leur approbation. Une autre difficulté consiste à faire la politique de manière efficace après avoir affaibli ses adversaires.

Le MAS devra songer à changer de candidat pour 2019, ce qui pourrait avoir comme résultat positif d’obliger le parti à abandonner l’inertie des triomphes électoraux automatiques et d’actualiser son offre transformatrice. Il est encore trop tôt pour anticiper de futurs candidats. Le chancelier David Choquehunanca, le vice-président Álvaro García Linera, le président du Sénat et ancien journaliste Alberto Gringo González ?

Lors d’un récent entretien publié dans le journal El Deber, le président semblait mal à l’aise lorsqu’on lui a demandé si le vice-président (qui l’a accompagné ces dix dernières années) serait le plan B dans le cas où il perdrait le référendum. Bien qu’il en ait fait l’éloge comme d’une sorte de copilote, il l’a assimilé à un « secrétaire » plus qu’à un « présidentiable » [5]. Peut-être s’agissait-il seulement d’une phrase venant du malaise à répondre à une défaite possible. Mais peut-être aussi marquait-il le terrain. D’un autre côté, le référendum serait également un Non à García Linera dès lors que la consultation portait sur l’habilitation du binôme dans son entier pour un nouveau mandat. Evo cherchera-t-il à être une espèce de Poutine à la recherche de son Medvedev ou un Lula à la recherche d’un candidat qui ne soit pas un simple dauphin ? A un certain moment, on parla d’une femme afin de « compléter la révolution culturelle » mais, pour le moment, Gabriela Montaño, ancienne présidente du Sénat et actuelle présidente de la Chambre des députés, devra surmonter des sondages qui la placent au plus bas. Cela dit, avec Evo, il ne faut jamais écarter une surprise quant à des noms futurs. Les changements dans la région, sans aucun doute, n’aident pas pour l’heure le MAS.

• Mais, au-delà des candidatures, le doute porte sur le fait de savoir si le gouvernement parviendra à capter l’affection des Boliviens avec de nouvelles propositions transformatrices. Les idées sur la Bolivie comme puissance énergétique contenaient un excès d’enthousiasme (et une tonalité rappelant les années 1950 concernant l’étain et l’argent), qui ont obscurci certains progrès effectifs en matière d’hydrocarbures tandis que des thèmes comme ceux de la santé et de l’éducation restent pendants.

La même chose est arrivée avec l’achat d’un satellite chinois, ce qui a amené à surjouer dans ce domaine de la communication et de la formation d’une couche dite hautement qualifiée, cela a été efficace au début, mais s’est ensuite révélé contre-productif. Ainsi que nous le signalions dans un article récent : « la possibilité de faire le “grand pas en avant” industriel, sans l’appareil technico-scientifique qui l’accompagne, est devenue illusoire et linéaire. Le Plan de développement 2025 est trop général […]. L’importance assignée par le président bolivien pour que le rallye Dakar passe par la Bolivie – en dépit de son colonialisme intrinsèque ainsi que ses effets environnementaux – est l’un des éléments de tension discursive dans le récit officiel, qui a transité vers des dérives centristes. En même temps, l’insistance sur la macroéconomie et sur ses chiffres occulte certains débats plus généraux sur le futur horizon du pays. » [6]

• Du côté du Non, une opposition à la « nouvelle droite », avec des bases territoriales dans différentes régions, cherchera à capitaliser les résultats face aux efforts minoritaires visant à construire une opposition progressiste qui ne soit pas liée au parti au gouvernement. Le camp du Non vivra ses propres batailles, afin de surmonter une forte désagrégation, au discrédit des vieilles figures (associées aux gouvernements du passé) ainsi qu’à la nécessité d’une rénovation générationnelle (il y a des maires et des gouverneurs de moins de 50 ans qui regardent déjà avec d’autres yeux leur avenir politique). Pour le moment, le Non est une juxtaposition de multiples voix (contre la « superbe », les « abus », les « nouvelles élites », les plus exaltés contre la « dictature » – et ceux qui le sont encore plus, contre les Indiens – et beaucoup en faveur de la « démocratie » ou de la « Constitution ») qui articulent des revendications authentiques, rejettent des griefs qui ne sont pas nécessaires et interrogent l’utilisation d’une Constitution qui a été présentée comme refondatrice. Mais comme nous le savons déjà, la politique dépend beaucoup de ceux qui s’approprient des « instants fuyant » de l’histoire [7]. Et ces instants surviendront avec une plus grande probabilité avec l’issue du jeu électoral, au moins comme candidat, de Morales et l’ouverture d’un scénario complètement nouveau depuis 2006. En attendant, la figure des « deux Bolivies » – tant citée entre 2006 et 2008 – est revenue sur la scène. Cependant, contre les tentations à propos de la circularité de l’histoire, la Bolivie n’est plus la même ; il ne fait pas de doute qu’elle a progressé en de nombreux sens. Bien que nombre de ces fantômes refusent de se retirer. (Article publié dans le numéro 200 de l’édition du Cône Sud de février 2016 du Monde diplomatique. Traduction A l’Encontre)


Óscar Granados, Un decenio con los ‘Chuquiago boys’ de Evo Morales, El País, Madrid, 20 février 2016.
Pando a renoncé à son programme sur radio Erbol, l’une des plus écoutées, dénonçant le gouvernement pour asphyxier financièrement la radio après lui avoir retiré la publicité officielle.
“Evo Morales tiene muchas características de caudillos de siglos pasados”, La Tercera, Santiago de Chile, 20-2-2016.
Pablo Stefanoni : “La nueva derecha andina”, revista Anfibia, http://www.revistaanfibia.com/cronica/la-nueva-derecha-andina/
Pablo Ortiz : “Evo Morales : ‘Álvaro es mi mejor secretario, jamás se ha creído presidenciable’”, El Deber, Santa Cruz de la Sierra, 20 janvier 2016.
Pablo Stefanoni : “¿Puede perder Evo el 21F ?”, revista Panamá, http://panamarevista.com/puede-perder-evo-el-21f/
L’expression, de Mussolini, est citée par Emilio Gentile, El fascismo y la marcha sobre Roma. El nacimiento de un régimen, Edhasa, Buenos Aires, 2014.

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