C’est notamment le coût des billets à l’unité, de la passe mensuelle qui sont ciblés. Mais c’est le déboursement en argent comptant qui accusera l’augmentation la plus importante en passant de 3,50$ à 3,75$, soit une augmentation de 7,1%.
L’essentiel accès au paiement en monnaie
Nombre de personnes en situation de précarité doivent utiliser le paiement de l’argent comptant.
Difficulté de prévoir cette dépense d’avance, de pouvoir avancer des fonds pour payer le minimum possible de deux billets à l’unité ou encore enjeux de littératie peuvent rendre compliqué l’achat de titres pour certaines. Aussi, le difficile accès au numérique combiné au manque de points de service du RTC près du domicile limitent l’accès aux autres options de paiements.
Une question de solidarité face aux hausses du coût de la vie
Ajoutons que plusieurs usagères et usagers à faible revenu dépendent du transport en commun et adapté pour l’accès à leur emploi, à l’épicerie, à l’hôpital et pour a voir accès à des loisirs et lieux de participation sociale et comptent sur l’utilisation du titre de la passe mensuelle.
Le TRAAQ pense ainsi que les changements dans les besoins en déplacement d’une partie de la population généralement plus privilégiée dont les emplois se sont convertis en partie ou en tout en télétravail ne sauraient justifier son augmentation
Vers une tarification sociale
Avec cette hausse annoncée, il urge d’autant plus que la ville de Québec concrétise rapidement l’engagement qu’elle a pris d’implanter une tarification sociale basée sur le revenu.
Afin que la facture cesse d’être refilée aux citoyennes et citoyens, une véritable réforme du financement des transports collectifs dans laquelle une plus grande contribution gouvernementale s’impose.
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