Cette prise de position de position a été accueillie avec satisfaction par les citoyens et les citoyennes qui n’acceptent pas le processus d’évaluation environnementale de l’Agence canadienne d’évaluation qui a limité ses investigations jusqu’ici au territoire du port. Il est pourtant nécessaire de questionner les impacts de cet agrandissement du port sur les quartiers centraux de Québec, compte tenu de la place du vrac liquide (les hydrocarbures sans doute) qui seront appelés être stockés et transborder dans les futurs aménagements du Port.
À une question sur les dangers liés à la circulation de convois ferroviaires au coeur des quartiers attenants au port, le maire a dénoncé que les gouvernements, tant provincial que fédéral, aient refusé de force les compagnies ferroviaires d’informer les villes, et Québec tout particulièrement, de la dangerosité des stocks transportés dans les zones habitées de la région. Il a rappelé que l’Union des municipalités du Québec a affirmé son opposition à cette culture du secret des entreprises privées qui empêche les villes de développer une position proactive face aux dangers représentés par les trains transportant des hydrocarbures ou d’autres matières dangereuses.
Le maire Régis Labeaume répondait à des questions soulevées à la réunion du Conseil municipal ce 15 mai par des miliant-e-s e Québec solidaire dans le cadre de la campagne « L’envers du baril » qui vise à dénoncer le tournant pétrolier piloté par le gouvernement Couillard.
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