QS est passé de 263 111 votes en 2012 à 323 263 en 2014 (Les chiffres de 2014 sont provisoires et proviennent du site du DGEQ), une progression de plus de 60 000 votes, soit de 22%. Lors de l’élection de 2012, QS avait 7 candidatEs qui se situaient dans les trois premières places, dont 2 ont été éluEs. En 2014, ce sont 16 candidatEs qui se sont positionnés dans l’une des 3 premières places. En 2012, 12 candidatEs ont obtenu plus de 10% du vote dans leurs circonscription alors qu’en 2014, ce sont 20 candidatEs qui ont atteint ce chiffre. Une vingtaine de candidatEs ont progressé de plus de 1 000 voix entre 2012 et 2014.
On reproche à QS d’être un parti dont les appuis sont essentiellement situé à Montréal. Pourtant, un examen des résultats de QS lors de la récente élection montre que la formation de gauche obtient 35,4% de ses appuis en provenance de l’Île de Montréal alors que l’Île représente 24,6% de la population du Québec, 18,8% de la banlieue étendue de Montréal (29,2% pour l’ensemble du Québec), 9,1% des votes proviennent de la Capitale-nationale (8,7% de la population totale) et 36,6% du total des votes sont exprimés à partir des autres régions (30,3% de la population totale). Il existe effectivement une distorsion mais elle est beaucoup moins importante que l’on pourrait croire. La part la plus importante des votes reçus par QS provient des régions (36,6%) alors que la différence des pourcentages sur l’Île de Montréal est compensée par la distorsion inverse en banlieue de la métropole (plus ou moins 10%).
Ainsi, QS disposera de cibles supplémentaires lors des prochaines échéances électorales. Les résultats dans Rimouski (16,3% et une 3e place), Hull (11% et une 3e place), St-Jérome (10,7%), Sherbrooke 12,9% ou Tachereau15,2%) ou Rouyn-Noranda-Temiscamingue (11,5%) montrent qu’il est possible d’envisager un développement de QS à l’extérieur de l’Île de Montréal.