« L’écho qu’on reçoit de nos milieux, c’est que beaucoup d’écoles sont en mauvais état », a dit le président de la CSQ, Éric Gingras, en entrevue sur QUB radio.
Selon le Plan québécois des infrastructures, l’indice de vétusté des écoles est passé de 59 à 61 % en un an, et ce, malgré la hausse des investissements pour rénover les écoles. Le premier ministre soupçonne les centres de services scolaires de gonfler leurs besoins.
« On oublie vite !, s’est désolé Éric Gingras. Il y a un an ou deux, je faisais des entrevues pour parler de la qualité de l’air dans nos écoles, pour dénoncer le fait que, dans certaines écoles, on ne pouvait pas ouvrir les fenêtres dans les classes, que la majorité d’entre elles n’avait pas d’échangeur d’air mécanique. C’est la réalité encore aujourd’hui. »
« Oui, il y a des efforts qui sont faits, a-t-il ajouté, mais on est encore loin du compte. » Le président a également rappelé que plusieurs organisations, dont la CSQ, se sont exprimées contre les baisses d’impôt, souhaitant plutôt que les sommes soient investies dans les réseaux publics. « S’occuper de nos écoles et de nos centres, ça en fait partie. »
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