Après des mois de travail ardu, de recherches, de documentation scientifique et de dévouement pour expliquer les faits, le rapport du BAPE donne raison aux citoyens sur les risques que représente le développement de l’industrie pétrolière du gaz de schiste dans la vallée du Saint-Laurent.

Malheureusement, la Fédération des chambres de commerce du Québec n’a rien compris [2] et continue de souhaiter détruire la vie des citoyens et le territoire qu’ils occupent et qui anime cette vie. Pourtant, ni la FCCQ ni l’industrie ne sont dans une situation pour faire valoir leur opinion, car les faits scientifiques s’opposent indéniablement à leurs projets sur tous les fronts.

En brandissant que le concept « d’acceptabilité sociale » ne reflète qu’une mauvaise perception de l’industrie, la FCCQ prouve qu’elle n’a rien compris et qu’elle n’a aucune considération pour les citoyens qui ont travaillé dur pour documenter la vérité que l’industrie tente de cacher par tous les moyens démagogiques.

Nous, les citoyens, savons ce que nous voulons, et ce n’est pas ce dont vous croyez que nous ayons besoin ! Vous auriez grand avantage à écouter nos exigences au lieu de vous plaindre comme des enfants frustrés. Car nos besoins recèlent un potentiel de développement économique dix fois supérieur à vos petites aspirations fossiles et leurs technologies primitives.

Vous n’avez rien compris au développement durable ni aux changements climatiques, malgré 25 ans, des dizaines de milliers de recherches scientifiques compilées par des milliers de scientifiques partout dans le monde.

Mais sachez que les citoyens ont étudié et compris qu’il n’y a pas d’emploi ni surtout aucune économie sur une planète morte ! Et souvenez-vous que la plus proche planète habitable nécessite un voyage de 2 millions d’années pour s’y rendre !

Alors, faites donc comme les citoyens : informez-vous avant d’écrire n’importe quoi !

Quand aux autres organisations y compris les politiciens et l’Association pétrolière et gazière du Québec [3], soyez avisés que nous vous avons à l’œil et ce n’est qu’un début, nous n’avons pas encore posé toutes nos exigences et nous avons plus d’un rapport dans notre manche !

Stéphane Brousseau – Directeur de recherche
B.Sc. Géologie
Analyste et architecte en technologies de l’information et des communications

IRASD – Institut de recherche en architecture sociale durable
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