Après quinze mois de négociation, les représentantes de la FIPEQ-CSQ ont jugé qu’il était important de soumettre à leurs membres les dernières offres que le ministère de la Famille leur a proposées. Les membres ont donc eu l’occasion de se prononcer démocratiquement sur les offres du ministère.
Les gains obtenus sur le plan monétaire sont :
– 0,5 % d’augmentation au 1er avril 2014 ;
– 0,5 % d’augmentation au 1er avril 2015 ;
– à compter du 1er avril 2015 : l’application d’une clause remorque permettant d’obtenir les mêmes augmentations salariales que celles consenties aux secteurs public et parapublic pour toute la durée de l’entente collective dont le terme est prévu le 31 mars 2019 ;
– l’ajout d’un congé férié à compter de 2017.
Sur le plan normatif, des gains significatifs ont été obtenus par entente ayant pour effet d’améliorer de façon appréciable la vie associative des syndicats affiliés à la FIPEQ-CSQ ainsi qu’une meilleure reconnaissance de l’autonomie professionnelle de leurs membres. Parmi les principaux, on peut mentionner :
– l’amélioration des droits syndicaux : la reconnaissance syndicale des syndicats affiliés par les Bureaux coordonnateurs permettant de meilleures relations de travail au niveau local ;
– une procédure de règlement des différends issus de l’application de la loi et des règlements qui régissent les services de garde éducatifs ;
– l’assouplissement des conditions relatives à la prise de vacances : la possibilité de planifier les vacances tout au long de l’année et plus de flexibilité quant à l’obligation de fermeture lors de la prise des jours de vacances.
De plus, la FIPEQ-CSQ a également eu la confirmation du ministère de la Famille que des solutions seront apportées à plusieurs problèmes rencontrés par ses membres en ce qui concerne la présence de leurs propres enfants dans les services de garde pendant les heures d’ouverture. Cet engagement du Ministère permettra à toutes les RSG du Québec d’avoir plus de flexibilité à cet égard, favorisant ainsi une meilleure conciliation travail-famille.
« Cette négociation aura donc permis d’améliorer de façon significative les conditions de travail des RSG au quotidien en plus d’instaurer un régime de relations de travail plus efficace au niveau local avec les bureaux coordonnateurs. Cet enjeu de taille était d’ailleurs une priorité de négociation », affirme Kathleen Courville, présidente de la FIPEQ-CSQ.
« La mobilisation des RSG de la FIPEQ-CSQ aura donc été un point tournant dans cette négociation et aurait probablement donné plus de résultats n’eut été de la conjoncture défavorable dans laquelle cette négociation s’est déroulée. Ce n’est que partie remise », conclut-elle.