Les membres du SQEES des CPE visés débuteront par trois journées de grève les mercredi 4, 11 et 18 décembre.
« Les négociations achoppent principalement en ce qui a trait aux clauses monétaires. Les offres salariales du mois de mai dernier, 12,7 % sur 5 ans, ne tiennent pas la route. Ce qui est sur la table présentement, c’est ni plus ni moins que l’appauvrissement de nos membres qui travaillent en CPE. Mercredi passé, à la table de négociation, nous avons demandé un nouveau dépôt pour les salaires, malheureusement, rien n’a bougé. Sans mouvement patronal, le dialogue n’est plus possible. Avec les trois journées de grève à venir, nous espérons que nous allons être prises au sérieux et qu’une nouvelle offre sera sur la table », explique Sylvie Nelson, président du SQEES-FTQ.
« Pour le mois de décembre, c’est trois jours de grève. Si rien n’est fait, au mois de janvier, nous intensifierons la fréquence des grèves. Pourtant ces moyens de pression sont faciles à éviter, il suffit d’un dépôt monétaire acceptable et des moyens pour soutenir les enfants à besoins particuliers. Là, la négociation traine en longueur. Ça fait 21 mois que la convention est échue et six mois que le gouvernement n’a pas bouger sur ses offres salariales. Il est temps de régler pour qu’enfin tous - familles, intervenantes en CPE, négociateurs gouvernementaux - puissent passer un beau temps des Fêtes », s’exaspère Sylvie Nelson.
Le vote d’intensification des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée a été adopté à 90 % dans les 15 unités d’accréditation en CPE membre du SQEES-FTQ. Ce mandat touche 500 travailleuses et travailleurs en CPE.
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