La FIPEQ-CSQ cherche à réveiller le gouvernement. Il est absurde que celui-ci se présente à la table de négociation sans offres réalistes alors que le réseau s’écroule. Les conditions de travail et salariales actuelles répulsent la relève et nuisent à la rétention de personnel.
« La petite enfance, c’est le berceau de notre système d’éducation, là où tout commence avec les intervenantes en petite enfance. Elles ne demandent pas la lune, simplement d’être reconnues et d’avoir des conditions de travail décentes. Elles le méritent amplement et il serait temps que le gouvernement passe enfin de la parole aux actes en donnant des mandats en ce sens aux tables. On n’a pas le loisir d’attendre ! Les intervenantes tiennent actuellement le réseau à bout de bras. », avance Monsieur Luc Beauregard, secrétaire-trésorier à la CSQ.
« C’est incompréhensible pour nous que tout le monde, sauf le gouvernement, constate l’état du réseau, et que tout le monde constate que le revenu des intervenantes en petite enfance ; revenu qu’on peine à qualifier de revenu de survie, est insuffisant. Les acteurs du réseau demandent que ceux-ci soient augmentés, patrons comme syndicats. Même les équipes universitaires de recherche insistent sur l’importance du salaire qui a un lien direct avec la qualité du service offert. On a beau être un milieu de femmes, mais, maintenant, il est temps de se montrer respectueux envers les travailleuses du réseau et de leur offrir des conditions de vie et de travail décentes. On n’est pas rassemblées ce matin devant le ministère de la Famille pour demander la charité, on demande la reconnaissance des intervenantes en milieux éducatifs alors qu’elles sont si précieuses au plein développement des enfants. », affirme Madame Anne-Marie Bellerose, présidente de la FIPEQ-CSQ.
Les membres en CPE voteront, du 23 novembre au 5 décembre 2024, pour de nouveaux mandats de grève. Pour leur part, les RSE appliqueront le mandat octroyé par leurs membres, soit la tenue de demi-journées d’ouvertures tardives, en rotation, du 9 au 20 décembre 2024.
Un message, un commentaire ?