« Les places inoccupées dans les services de garde subventionnés sont le résultat d’un déséquilibre entre l’offre insuffisante et les besoins grandissants des familles. Au lieu de s’en prendre aux parents qui ont à négocier avec un système rigide, le gouvernement devrait s’atteler à développer davantage de places en CPE. Le jour où le réseau des CPE offrira suffisamment de places, pour des parents qui occupent souvent des emplois atypiques ou à temps partiel, le nombre de places « fantômes » diminuera sensiblement », explique Françoise David de Québec solidaire.
Comme l’Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE), Mme David demande au gouvernement de renoncer à reporter jusqu’en 2021 le développement de nouvelles places à contribution réduite pourtant déjà promises. Comme l’AQCPE, Françoise David souhaite plutôt que ce développement s’accélère et que le gouvernement revienne sur sa décision d’imposer une mise de fonds de 50 % aux CPE promoteurs de nouvelles places.
« Imposer que les CPE financent 50% des futures constructions revient à tuer dans l’œuf tout nouveau projet contrôlé par les parents, au profit des garderies commerciales que les Libéraux ont toujours défendu. C’est inadmissible, car ça ouvre la porte aux garderies privées qui en 2014 ont été l’objet de 73,4 % des plaintes », conclut Françoise David.