Les responsables d’un service de garde affiliées à la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) dénoncent la fermeture du gouvernement libéral. Lors de cette journée de grève, elles organiseront des rassemblements régionaux, à travers le Québec, afin de faire pression sur le gouvernement dans le but de faire avancer les négociations.
Aucune réponse à la table de négociation
Les négociations progressant encore trop lentement, les RSG ont jugé opportun d’accentuer les moyens de pression en déclenchant une première journée de grève complète à la grandeur du Québec.
« Nous, les 13 600 RSG affiliées à la FIPEQ-CSQ, sommes plus que jamais mobilisées et déterminées à obliger le gouvernement libéral à faire avancer les négociations. Il est temps que les vrais enjeux soient discutés », explique la présidente de la FIPEQ-CSQ, madame Kathleen Courville.
« Ce service publics est essentiel et permet à des milliers de femmes d’accéder au marché du travail. En améliorant les conditions de travail des RSG de partout au Québec, on améliore aussi directement les services offerts aux tout-petits. Il faut voir ces services comme un investissement indéniable dans la société québécoise, réitère la présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), madame Louise Chabot.
Une ministre qui doit vouloir plus que « parler »
Madame Courville invite donc la ministre de la Famille et des Aînés, Francine Charbonneau, à entendre le message lancé par les RSG et à manifester la volonté politique nécessaire pour faire avancer la négociation sur la voie d’un règlement.
« La ministre doit faire plus que de répéter dans les médias qu’il faut laisser place à la discussion et elle doit donner le mandat à son porte-parole de discuter car en ce moment, nous n’avons aucune réponse à nos demandes. Il est maintenant temps de régler et d’apporter de vraies solutions à l’impasse de la table de négociation », ajoute madame Courville.
Rappelons que les 13 600 RSG de la FIPEQ-CSQ sont en discussion depuis le 15 octobre 2013 et qu’elles ont déposé leurs demandes monétaires le 13 juin dernier. Les discussions sur les sujets prioritaires, notamment l’inefficacité du régime de relations de travail actuel, leur autonomie professionnelle, le respect de la vie privée et la rémunération juste et équitable de leur travail, sont toujours en cours.