« Nous allons proposer, tout au long de l’automne, des solutions très concrètes pour améliorer les conditions de travail et les conditions de vie de 60 % des Québécois et Québécoises qui ne sont pas syndiqués. Si les travailleurs, travailleuses syndiqués ont les syndicats pour les défendre, si les dirigeants ont le patronat pour les défendre, les non-syndiqués auront Québec solidaire pour les défendre », a affirmé Manon Massé, députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques.
Durant la session parlementaire, Québec solidaire proposera un plan pour les travailleuses et travailleurs :
– La hausse du salaire minimum à 15$ de l’heure
– Quatre semaines de vacances après un an continu de service
– Des congés sociaux pour lutter contre l’épuisement professionnel
– Mettre fin aux disparités de traitement envers les jeunes
– La fin des heures supplémentaires forcées
– Remettre au minimum cinq jours à l’avance l’horaire de travail
Pour Gabriel Nadeau-Dubois, Philippe Couillard, avec ses politiques économiques, est loin d’avoir amélioré les conditions de vie de la majorité. « L’économie va bien ? C’est de la foutaise. Elle va bien pour les dirigeants de Bombardier, les dirigeants de Couche-Tard, pour les cadres de l’ARTM et pour Pierre-Marc Johnson qui a vu sa rémunération doubler. Pour eux, l’économie va bien depuis 15 ans. Pour les gens qui travaillent au salaire minimum, pour les travailleurs qui s’alimentent dans les banques alimentaires et pour ceux et celles qui s’endettent pour payer l’épicerie, l’économie ne va pas si bien », affirme-t-il
Québec solidaire a tenu à souligner que le bilan des libéraux en matière d’emploi n’a rien d’exceptionnel. La création d’emploi cette année est dans la moyenne des 25 dernières années. « En matière d’économie, Philippe Couillard a choisi son camp. Cela tombe bien, nous aussi : les travailleurs et travailleuses », conclut Gabriel Nadeau-Dubois.
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