« Le rapport est troublant. Pour les parents, c’est Les Douze Travaux d’Astérix ! Le parcours par lequel les parents doivent s’engager pour faire entendre leur déception vis-à-vis des services reçus est beaucoup trop complexe. On a besoin d’un système rapide et efficace pour recevoir les plaintes », réclame Gabriel Nadeau-Dubois.
Dans son rapport, la Protectrice du citoyen propose de mettre en première ligne les protecteurs de l’élève qui, à ce jour, arrive en fin de processus. Marie Rinfret déclare qu’à l’étape où les protecteurs de l’élève interviennent, il est souvent difficile d’agir puisque les choses trainent alors depuis trop longtemps. Elle insiste aussi sur la pertinence de permettre aux protecteurs de l’élève d’agir de sa propre initiative.
« En bout de ligne, ce sont les enfants qui paient pour cette bureaucratie inadaptée. Le ministre doit agir rapidement pour remettre de l’ordre dans le processus. L’examen des plaintes dans les écoles doit être amélioré de façon urgente », demande le porte-parole solidaire.
Québec solidaire s’inquiète des conséquences de ces mauvaises pratiques et invite le ministre de l’Éducation à donner suite rapidement aux recommandations du rapport, notamment afin de s’assurer que les parents connaissent mieux la fonction du protecteur de l’élève.
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