Je ne me reconnais dans aucun des partis qui a des chances de prendre le pouvoir ou même d’avoir assez de députés à l’Assemblée nationale pour influer sur les décisions qui nous concernent tous. Ces partis qui d’ailleurs s’organisent systématiquement pour remettre aux calendes grecques une réforme significative du système électoral qui donnerait la possibilité aux courants minoritaires de faire entendre leurs voix à l’Assemblée nationale.
Le 26 mars, je voterai pour Québec solidaire, même si on me répète que ce sera un vote perdu. J’affirme au contraire que pour une fois depuis longtemps, je pourrai voter positivement, pour des idées et des valeurs intéressantes, et non seulement contre un gouvernement auquel je n’accorde aucune confiance.
Je sais que Québec solidaire n’a aucune possibilité de prendre le pouvoir cette fois-ci. Mais on ne bâtit pas un parti en deux ans. Avec des milliers d’autres Québécois et Québécoises, je poserai ces premières briques qui à terme nous permettront de construire un parti solide et apte à prendre le pouvoir dans quelques années.
Pourquoi un tel optimisme ? Parce que Québec solidaire est le seul parti qui défende résolument les idées de bien commun, d’équité, d’égalité des sexes, de pleine ouverture aux immigrants. Parce que sans des actions radicales dans ce sens, il n’y a pas d’avenir pour notre planète. Nos problèmes écologiques sont d’abord et avant tout des problèmes de société et ce n’est pas en instaurant des taxes du carbone ou en développant des technologies moins polluantes qu’on va les régler.
Québec solidaire n’offre pas des solutions toutes faites à tous nos problèmes. Le parti est en pleine évolution et est ouvert aux discussions, il nous invite à nous réunir, à imaginer, à explorer et à nous atteler ensemble à cette tâche immense mais combien exaltante de nous fabriquer un pays qui donne à tous les moyens de répondre à leurs besoins et de s’épanouir pleinement tout en retrouvant cet équilibre avec la nature que nous avons compromis.
J’en serai.