Des engagements promoteurs en éducation
La CSQ salue la nomination de deux ministres à l’éducation, soit Marie Malavoy à titre de ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, et Pierre Duchesne à titre de ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie. La Centrale soutient que ces deux nominations envoient un message non équivoque sur l’importance accordée à l’éducation par ce gouvernement.
La CSQ est favorable à plusieurs engagements présentés par le Parti Québécois durant la campagne électorale en éducation. C’est le cas notamment de la proposition d’ajout de maternelle 4 ans, de la modification au financement aux écoles privées, du chantier en alphabétisation, de la réduction de la taille des classes et de l’embauche de professionnels et d’employés de soutien afin de mieux répondre aux enfants ayant des besoins particuliers. « La CSQ est un acteur engagé et actif en éducation et nous soutiendrons le gouvernement dans sa lutte contre le décrochage scolaire », affirme Louise Chabot.
Compte tenu des coupes budgétaires importantes en éducation au cours des dernières années, nous demandons au gouvernement de réinvestir dans ce secteur névralgique de notre société pour assurer des services de qualité et en quantité suffisante pour tous les élèves. La CSQ est également satisfaite de l’engagement gouvernemental d’annuler la hausse de 82 % des droits de scolarité et l’abolition de la loi 12 visant à restreindre le droit de manifestation. Elle participera au Sommet sur l’avenir des universités.
Des engagements rafraîchissants en santé et services sociaux
La CSQ salue la nomination de Réjean Hébert à titre de ministre de la Santé et des Services sociaux, car au cours de sa carrière, il s’est montré un chef de file dans l’idée de développer des services et soins à domicile et d’assurer des services intégrés et continus aux personnes, notamment les personnes âgées et celles atteintes de maladie chronique. Nous souhaitons qu’il puisse réaliser cet idéal.
« Nous applaudissons la volonté d’abolir la taxe santé et nous interpellons les partis d’opposition afin qu’ils appuient le gouvernement en cette avenue », indique Louise Chabot.
Des engagements attendus pour la petite enfance
La centrale syndicale accueille favorablement la nomination de la nouvelle ministre de la Famille, Nicole Léger. La Centrale souhaite vivement que le développement des places se fasse dans les centres de la petite enfance et dans les milieux familiaux régis. Elle espère également que les tarifs ne seront pas augmentés. « Compte tenu des rapports récents du vérificateur général concernant l’octroi des places, nous croyons qu’il faut arrêter le développement débridé dans les garderies privées. Il faut également donner une priorité au développement de nouvelles places dans les milieux défavorisés, car la réussite éducative commence dès le plus jeune âge », ajoute la présidente de la CSQ.
Des engagements d’ouverture souhaités
La CSQ salue la nomination de Stéphane Bédard à titre de président du Conseil du trésor et a confiance qu’il réussira à établir un climat serein avec les organisations syndicales. « Nous souhaitons pouvoir travailler avec le nouveau ministre à trouver des solutions aux difficultés de recrutement de la fonction publique qui passent souvent par l’amélioration des conditions de travail de ses employés. Nous espérons toutefois que la rigueur budgétaire du gouvernement ne se fera pas à coup de solutions magiques sur le dos des employés de l’État », ajoute la représentante syndicale.
Condition féminine
La CSQ salue aussi la nomination d’Agnès Maltais à titre de ministre responsable de la Condition féminine. « Nous espérons que la réalité de la condition des femmes deviendra un enjeu stratégique dans ce ministère et que cela transcendera les secteurs du travail, de l’emploi et de la solidarité sociale », de dire la présidente de la CSQ.
« Au cours des prochains mois, nous serons très attentifs au menu législatif développé par le gouvernement et nous souhaitons que tous les partis trouvent des terrains d’entente pour relever les défis auxquels est confrontée la société québécoise », conclut Louise Chabot.