« Ayant déjà occupé le poste de critique en matière d’éducation, madame Malavoy est déjà sensibilisée aux besoins de l’École publique et aux difficultés qu’elle rencontre pour remplir adéquatement sa mission », a déclaré le président de la FAE, Pierre St-Germain.
La FAE espère trouver auprès de la nouvelle ministre une oreille attentive sur les nombreux dossiers qui la préoccupe et qui ont pour objectif d’accroître sans cesse la qualité des services dispensés aux élèves et d’améliorer les conditions d’exercice des enseignantes et enseignants pour les rendre.
« La nouvelle ministre sait sûrement que les commissions scolaires ont des responsabilités à l’égard de tous les élèves et que les défis à relever sont nombreux. Ainsi, il faudra rapidement s’attarder au soutien à donner aux élèves en difficulté, répondre aux besoins croissants à l’éducation des adultes et en formation professionnelle, améliorer les services d’accueil et de francisation, développer davantage l’enseignement préscolaire par l’implantation des maternelles 4 ans à temps plein et des maternelles 3 ans à demi temps pour bien préparer les enfants à l’école et favoriser leur réussite scolaire.
Rappelons que cette dernière mesure est proposée depuis plusieurs années par la FAE pour favoriser l’égalité des chances des enfants provenant de milieux défavorisés et réduire ainsi le décrochage. Il faudra assurément consacrer de l’argent au maintien des immeubles. Avec ce qui est survenu dans la plus grosse commission scolaire du Québec, nous n’aurons sûrement pas à la convaincre de la nécessité d’assurer un financement adéquat du réseau public d’éducation et nous souhaitons qu’elle soit réceptive à la demande de mettre fin au financement public des écoles privées.
Nous espérons que l’arrivée de Mme Malavoy permettra d’ouvrir les discussions sur l’évaluation des apprentissages et sur la place des connaissances. Nous lui adressons nos vœux de franc succès dans ses nouvelles fonctions compte tenu de la lourde tâche qui l’attend et l’assurons de notre collaboration dans les dossiers ayant pour but de favoriser l’épanouissement de tous les élèves et celui des enseignantes et enseignants qui travaillent auprès d’eux », de conclure le président de la FAE, Pierre St-Germain.
La FAE formule le souhait que la nouvelle ministre de l’Éducation ait les coudées franches au plan budgétaire et au sein du nouveau cabinet pour mener à terme ses dossiers qui sont prioritaires pour le développement de la société québécoise, et ce, en dépit du contexte d’un gouvernement minoritaire.