Rappel : Les personnes occupant deux emplois dans le réseau de la santé et des services sociaux avaient jusqu’au 21 novembre pour choisir quel poste entre les deux ils allaient abandonner. Au nom de l’austérité, la CAQ exigeait que ces salarié-es abandonnent un revenu essentiel. Ce qui prive, par le fait même, le réseau public de ressources essentielles qui effectuent des tâches elles-mêmes essentielles.
« Nous nous réjouissons »
« Nous nous réjouissons de la décision de la CAQ et de Santé Québec de répondre favorablement à la demande de la Fédération de la santé et des services sociaux de la CSN d’octroyer un sursis à ces travailleuses et travailleurs dont les revenus sont peu élevés », commente Réjean Leclerc, président de la FSSS-CSN. « Le choix mal avisé de la CAQ et de Santé Québec créait des drames en plus de priver le réseau public de ressources humaines essentielles à son bon fonctionnement, essentielles pour offrir les soins et services à la population québécoise. »
« Le gouvernement de la CAQ et Santé Québec doivent prendre acte de leur mauvaise décision », ajoute Réjean Leclerc. « Avant d’imposer une telle directive contre-productive au réseau public tout entier, la CAQ et Santé Québec auraient dû consulter la FSSS-CSN, la plus grande organisation syndicale en santé et services sociaux. Nous aurions pu les prévenir des conséquences malheureuses de leur décision unilatérale. Et nous aurions pu chercher avec eux des solutions adéquates. »
Discutons
« D’ailleurs, nous sommes toujours disponibles pour négocier avec la PDG de Santé Québec, Geneviève Biron, afin d’encadrer la transition à venir », ouvre la porte Réjean Leclerc. « Il est cependant important de noter que la convention collective et les normes minimales du travail s’appliqueront, bien entendu. »
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