La nouvelle convention collective offre une augmentation salariale cumulative de 27 % sur cinq ans, dont 23 % pour les quatre premières années. Avec cette avancée, les membres du Sheraton bénéficient d’une reconnaissance financière notable qui réaffirme l’importance de leur travail dans un secteur en pleine reprise. En plus de ces augmentations, l’entente prévoit une réduction des échelons salariaux pour les nouveaux employés, leur permettant d’atteindre le plein salaire plus rapidement, ce qui constitue une avancée majeure pour l’attraction et la rétention de la main-d’œuvre qualifiée au Sheraton. En parallèle, l’employeur augmente également sa contribution au régime d’assurance, renforçant ainsi la sécurité financière et la tranquillité d’esprit des employés.
« Dans un contexte où les conflits de travail se sont multipliés dans le secteur hôtelier, nous avons prouvé qu’il est possible de négocier des gains significatifs sans conflit, grâce à la solidarité et à la persévérance de nos membres » affirme le directeur québécois d’Unifor Daniel Cloutier. « Nous sommes extrêmement fiers de cette victoire, qui démontre notre capacité à défendre efficacement les droits et la dignité de nos membres dans des conditions difficiles. »
Unifor a également obtenu l’instauration d’un programme de pourboire numérique, une avancée importante dans le secteur hôtelier. Ce programme, qui bénéficiera tant aux préposées aux chambres qu’au personnel du « bureau des chasseurs », offre une solution moderne pour reconnaître et valoriser concrètement le service à la clientèle de ces travailleuses et travailleurs. Par ailleurs, la nouvelle convention prévoit une septième semaine de vacances après 30 ans de service, soulignant ainsi la reconnaissance du service de longue durée. Enfin, des améliorations significatives ont été apportées à la charge de travail des préposés aux chambres, garantissant des conditions plus justes et respectueuses pour ces employées.
Un contexte de tensions dans l’industrie
Alors que plusieurs hôtels montréalais et ailleurs au Québec ont connu des conflits de travail cette année, marqués par des grèves et des lock-out en réponse aux conditions de travail et aux salaires, Unifor a su négocier une entente exemplaire sans interruption.
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